Les travailleurs observent un piquet de grève

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Les travailleurs de l’Entreprise de transport urbain de Bouira (ETUB) ont observé, hier matin, une grève de deux heures, suite à l’agression dont ont été victimes un chauffeur et un receveur de leur entreprise. Selon les grévistes, l’agression a eu lieu durant la matinée d’hier, au niveau de la localité Thameur, relevant de la commune de Bouira, après une dispute entre un usager de cette ligne et le receveur d’un bus de l’ETUB. L’altercation verbale s’est alors vite développée en une agression contre le chauffeur du bus et le receveur.

Leur bus a même été saccagé par ce client mécontent. Suite à cette agression, les chauffeurs de l’ensemble des bus de cette entreprise se sont regroupés, au niveau de leur parc, où tous les bus ont été mis à l’arrêt. Les travailleurs ont observé un arrêt de toute activité de deux heures, en guise de solidarité avec leurs collègues mais aussi afin de protester contre cette agression qui n’est pas la première, selon eux. Les travailleurs de l’ETUB ont même décidé de boycotter la ligne de transport desservant Bouira et Thameur : «Nos collègues ont été victimes d’une grave agression physique, ce matin, alors qu’ils étaient en plein exercice de leurs fonctions.

Même le bus de l’entreprise a été saccagé. En plus de cela, ce n’est pas la première fois que les travailleurs de l’entreprise sont agressés par des clients. Nous sommes régulièrement la cible d’insultes et d’agressions morales et physiques de la part des usagers, particulièrement au niveau de la ligne Bouira-Thameur. Nous réclamons de ce fait l’intervention des dirigeants de l’entreprise pour engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces agressions et fournir les moyens nécessaires pour protéger les employés», a déclaré, hier, un représentant des travailleurs.

Oussama K.

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