Les universitaires maintiennent le cap

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La communauté universitaire à Béjaïa maintient la pression sur les tenants du pouvoir. Pour un 18e mardi de suite, ils étaient des centaines, entre étudiants, enseignants et autres travailleurs, à prendre part à la marche organisée, hier, dans les rues du chef-lieu de wilaya.

Les manifestants ont clamé, encore une fois, «le départ de tout le système et une période de transition». Tout au long de leur marche, ils ont scandé des slogans appelant à «un véritable changement de système», en exigeant le «départ de toutes les figures du régime actuel».

Actualité oblige, les étudiants de Béjaïa ont également observé un rassemblement devant le tribunal de Béjaïa pour exiger la libération des jeunes arrêtés, vendredi dernier à Alger, en entonnant des slogans hostiles au pouvoir. «Nous sommes là pour rappeler aux magistrats que le fait de brandir l’emblème amazigh ne menace aucunement l’unité nationale», explique l’un des étudiants.

«Ces jeunes n’ont rien fait d’illégal et aucune disposition du Code pénal ne justifie leur placement sous mandat de dépôt», ajoute-t-il. Avant l’entame de la manifestation, la communauté universitaire de Béjaïa a décidé de baptiser une placette au niveau du campus de Targa Ouzemmour du nom de Matoub Lounès, 21 ans après son assassinat. La placette a été inaugurée en présence de Nadia Matoub, veuve du défunt.

F. A. B.

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