Loukal a fait sa présentation hier

Partager

Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, a présenté, hier, le projet de loi de finances 2020 devant les membres du Conseil de la nation. «Le projet de loi a été élaboré dans un contexte international particulier, caractérisé par une fluctuation du marché de l’Énergie qui a rendu plus vulnérables les pays exportateurs de pétrole et les a amenés à entamer une profonde réflexion pour assurer des ressources financières permanentes», a affirmé M. Loukal.

Le ministre a rappelé les principales dispositions législatives contenues dans le texte, réparties sur 46 mesures fiscales, neuf procédures douanières et 43 mesures différentes. Selon lui, il a été procédé à l’affectation d’un montant supplémentaire estimé à 150 milliards de DA aux dépenses imprévues, dont 70 mds DA pour l’achèvement des programmes en cours de réalisation dans le secteur de l’Habitat.

Il a été proposé, selon ledit projet, l’augmentation, de 1% à 2%, de la contribution solidaire appliquée sur les importations au profit de la CNR. M. Loukal a précisé que le texte prévoit une augmentation des revenus des exportations des hydrocarbures en 2020 de 2% par rapport à 2019, pour atteindre 35,2 milliards de dollars (contre 34,5 milliards de dollars en 2019), et ce en raison d’une augmentation de 2,06 % des quantités des hydrocarbures devant être exportées. S’agissant des importations, ledit projet prévoit leur baisse de 13,3 % à 38,6 milliards de dollars en 2020.

Les importations des marchandises devraient baisser de 12% et celles des services de 16%. À retenir que, selon ce projet, les citoyens peuvent importer des véhicules de tourisme d’occasion de moins de trois ans avec moteurs à essence et respectant les normes environnementales, avec leurs propres moyens financiers. En ce qui concerne l’investissement, il a été suggéré la suppression de la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie pour les secteurs non stratégiques.

Le ministre a indiqué que le PLF 2020 a prévu des incitations fiscales au profit des start-up, outre la création de quatre types de zones industrielles à travers le pays, en vue d’abriter ces start-up et créer un fonds pour les soutenir. En matière de dépenses publiques, le projet prévoit une baisse de 8,6% à 7,823 mds USD, un recul de 1,2% dans les dépenses de fonctionnement et de 18,7% en termes de dépenses d’équipements.

S. S.

Partager