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PRÉSIDENTIELLE - Au 14e jour de la campagne électorale : L’université et l’école au menu

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Au 14e jour de la campagne électorale, les candidats à la présidentielle du 12 décembre ont abordé les thématiques inhérentes aux étudiants, aux retraités, à l’école et aux jeunes bénéficiaires de l’ANSEJ et Cnac. Le candidat Ali Benflis a appelé, hier depuis Sétif, à revaloriser la bourse des étudiants, et s’est engagé à ouvrir le dossier de la pension de retraite. Lors de son meeting, Benflis a promis de «régler les problèmes des étudiants concernant la bourse et les œuvres sociales», et a appelé à «la révision de tout le système pour revaloriser la bourse et prendre en charge les revendications des étudiants en concertation avec leurs représentants».

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Le candidat de Talai El Hourriyet n’a pas manqué de fustiger «la fraude» pratiquée dans la gestion des fonds des œuvres universitaires. En direction des retraités, Ali Benflis s’est engagé à «ouvrir le dossier de la pension de retraite après révision de la situation financière du pays, promettant d’accorder aux retraités ayant parachevé leurs années de travail le droit de percevoir une pension de retraite complète». À ce propos, il a aussi promis d’ouvrir le dossier des retraités de l’Armée et des combattants et de prendre en charge les préoccupations des corps médical et éducatif, s’engageant à accorder un intérêt particulier à la classe moyenne.

Évoquant encore une fois la jeunesse, Benflis s’est proposé de réduire la condition d’âge pour accéder aux postes de responsabilité. Comme il s’est engagé à soutenir les bénéficiaires des crédits ANSEJ ne bénéficiant plus du soutien de l’État et à débattre du dossier des contrats de pré-emploi pour trouver une solution urgente à ce dossier. Revenant sur la résolution votée par le Parlement européen jeudi, le chef de Talaie El Hourriyet a d’abord salué «l’élan populaire enregistré à travers les différentes wilayas du pays pour exprimer le rejet des Algériens de toute ingérence étrangère dans leurs affaires internes» : «Je salue l’élan du peuple algérien qui est sorti, samedi, dans toutes les wilayas afin d’exprimer son rejet de toute immixtion étrangère dans les affaires intérieures du pays», a-t-il déclaré.

Déclarant qu’il est «porteur d’un message d’espoir aux Algériens dans le but de bâtir un État fort et une politique judicieuse, d’améliorer les conditions de vie et lutter contre la corruption et les corrompus», le candidat Benflis a appelé, en outre, à «parachever le processus enclenché en février dernier par le mouvement populaire, qui a permis l’éviction de la bande, avec l’accompagnement de l’Armée», et que cela «ne saurait se réaliser qu’en allant à l’élection présidentielle, qui mènera vers un avenir meilleur où la lutte contre la corruption sera poursuivie».

Le secteur de l’éducation a été au cœur du discours du candidat Abdelaziz Belaïd qui s’est engagé à réviser les lois relatives à ce secteur, et à revoir les méthodes qui y sont suivies : «Je ferai en sorte, une fois élu président de la République, de réviser l’ensemble des lois relatives à l’enseignement et aux méthodes éducatives et de mettre en place un programme répondant aux aspirations du peuple qui permette à l’enseignant et à l’élève de reprendre leur véritable place», a-t-il promis. Pour le chef du Front El Moustakbal, «tout projet de société débute par l’école».

Belaïd a affirmé à ce propos que «les problèmes que vit le secteur de l’éducation sont le résultat des politiques précédentes qui ont impacté négativement le niveau de l’enseignement». Sur le volet politique, Abdelaziz Belaïd a noté que «le sursaut économique ne peut être réalisé dans le climat d’instabilité politique que vit le pays», réitérant son appel aux Algériens à participer massivement lors du prochain scrutin afin d’élire un Président compétent et en mesure de réaliser leurs aspirations.

Quant à Abdelkader Bengrina, il a promis, s’il est élu président de la République, de procéder à la généralisation et à l’application de la langue arabe dans tous les domaines de la vie : «Si je suis élu, je procèderai à la généralisation et à l’application de l’usage de la langue arabe dans tous les secteurs et domaines de la vie», a-t-il assuré. Azeddine Mihoubi est revenu, lui, sur la lancinante problématique des logements, promettant de «ne pas changer les formules d’accéder au logement» déjà mises en place, mais d’accentuer ses efforts et ses priorités pour le logement social.

À l’endroit des jeunes bénéficiaires des crédits bancaires dans le cadre des dispositifs ANSEJ et CNAC, le candidat du RND a tenu à rassurer les jeunes qui se trouvent en situation de difficultés, leur assurant qu’il «n’y aura pas de poursuite judiciaires» à leur encontre mais «une nouvelle méthode permettant de relancer leurs projets», s’est-il engagé.

M. A. T.

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