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Présidentielle : L’UNPEF dénonce toute «ingérence étrangère»

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Réunis à l’occasion de la 35e session ordinaire de leur conseil national, tenu à Blida du 29 septembre au 1er octobre, les membres de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) ont réitéré leur soutien au mouvement populaire. Cette entité syndicale n’a omis de dénoncer «toute ingérence étrangère dans les affaires internes de l’Algérie». Dans un communiqué rendu public, ce syndicat convient, par ailleurs, que les élections restent l’unique chemin vers une solution à la crise politique que vit actuellement le pays. Mais ce processus électoral «ne peut être réussi qu’avec des conditions d’apaisement encourageant le peuple algérien à se diriger vers les urnes», précise-t-on dans le même document.

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Pour l’UNPEF, la première condition concerne la suspension des arrestations des militants du mouvement populaire, ainsi que la libération immédiate des détenus d’opinion. L’UNPEF insiste également sur le départ «immédiat» du gouvernement de Noureddine Bedoui. En outre, les membres de ce syndicat, affilié à la Confédération des syndicats algériens (CSA), ont saisi l’occasion de le tenue de leur session ordinaire pour débattre de la situation du secteur de l’éducation nationale, en exposant une dizaines de revendications socioprofessionnelles, dont «la reconduction de la mesure de retraite proportionnelle et la retraite sans condition d’âge, ainsi que le droit à la participation à l’élaboration du nouveau Code du travail».

L’UNPEF demande également la révision du «dysfonctionnement» contenu dans le statut particulier des travailleurs du secteur et l’application du décret présidentiel 14/266 du 28 septembre 2014, portant revalorisation des diplômes DEUA et licence dans l’enseignement primaire, de même que l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des corps communs et ouvriers professionnels ainsi que la suppression de l’article 87bis. «La revalorisation des salaires, la réduction du volume horaire pour les trois paliers, la régularisation des enseignants formés après juin 2012 afin de leur permettre d’accéder au grade d’enseignant formateur et la révision de la classification des maladies liées au travail», figurent également parmi les revendications de l’UNPEF.

L. O. CH.

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