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Éducation nationale : Marche des enseignants du primaire

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La Coordination nationale des enseignants du primaire ne compte pas lâcher du lest. En effet, elle appelle à une marche nationale, aujourd’hui, à Alger, en guise de protestation contre la non-prise en charge de ses revendications. Le torchon brûle toujours entre le ministère de l’Éducation nationale et les enseignants du primaire qui ont affiché leur détermination à continuer le chemin de la protestation jusqu’à satisfaction de leurs revendications. «La grève cyclique d’une journée qu’ils organisent chaque lundi sera ponctuée, aujourd’hui, par une marche nationale qui s’ébranlera à partir de la Place des Martyrs jusqu’au Palais du gouvernement où une lettre sera remise au Premier ministre», a indiqué le syndicat. Ce dernier a déploré «la fermeture des portes du dialogue par le ministère de tutelle qui continue à faire la sourde oreille quant aux revendications des enseignants du primaire». 

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À souligner que ladite organisation syndicale menace de radicaliser son mouvement de protestation. «Si nos revendications ne sont pas prises en charge, nous comptons aller vers une grève illimitée et boycotter les examens du deuxième trimestre», a mis en garde ladite coordination, ajoutant que «si les portes du dialogue ne sont pas ouvertes, les enseignants ont décidé d’organiser une grève de 13 jours reconductibles dont la date sera déterminée ultérieurement». À retenir que les protestataires ont déclenché leur mouvement de protestation depuis le mois d’octobre passé, afin de faire aboutir leur plate-forme de revendications. 

À rappeler que parmi les revendications mises en avant par cette entité syndicale figure «la révision des programmes pédagogiques, des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays, la modification du statut particulier», de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, «la diminution du volume horaire», «l’application immédiate du décret présidentiel N°266/14 avec effet rétroactif depuis sa parution en 2014, le recrutement de superviseurs afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines pour permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques et, enfin, la création de nouveaux grades d’enseignant pour les matières scientifiques, littéraires et d’éducation physique (sport)».

Samira Saïdj 

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