Le ministre de la Santé, Mohamed Miraoui, a annoncé, avant-hier à Blida, la mise au point d’un plan national de lutte et de prévention contre les maladies à transmission hydrique (MTH).
«Nous avons procédé, dernièrement, à la l’élaboration d’un plan national de lutte contre les MTH et de prévention de leur apparition, comme ce fut le cas l’année dernière pour l’épidémie de choléra au niveau de certaines wilayas (Blida, Alger, et Tipasa)», a indiqué M. Miraoui dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail dans la wilaya.
Le premier responsable du secteur a fait part, à ce titre, d’une action d’évaluation, en coordination avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et des walis». Cette action d’évaluation, poursuit le ministre de tutelle, porte sur «le contrôle de la totalité des points d’eau et le traitement de ceux le nécessitant, outre la mobilisation des équipes médicales au niveau des services d’épidémiologie et des bureaux d’hygiène, en vue d’éviter tout risque d’apparition de maladies à transmission hydrique».
Toutefois, le ministre de la Santé a particulièrement insisté sur l’impératif d’une politique préventive solide. «Cette dernière est le moyen idoine pour éviter les maladies», a-t-il tenu à assurer.
Pour illustrer ses propos, le ministre a cité «l’efficience des centres anti cancer (CAC) à travers le pays dans la lutte contre la maladie», notant dans ce sens que «le travail des structures à lui seul reste insuffisant, la prévention demeurant le meilleur moyen de lutter contre les maladies». Rappelons toutefois que l’épidémie de choléra a réapparu l’année dernière dans quatre wilayas du pays (Alger Blida, Bouira et Tipaza).
Des dizaines de cas de choléra et deux décès ont été enregistrés l’année dernière. La majorité des cas de cette épidémie avait été enregistrée à Blida, où 51 cas ont été confirmés.
L. O. CH.