Omari accorde un délai d’un mois

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Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Cherif Omari, a accordé aux cadres de son secteur un délai d’un mois pour recenser toutes les préoccupations soulevées par les populations des régions montagneuses. Dans une allocution prononcée, avant-hier, lors d’une réunion de travail consacrée à l’examen du plan d’action du secteur 2020-2024 pour le développement des régions montagneuses, en présence du ministre délégué chargé de l’Agriculture saharienne et des montagnes, Fouad Chehat, le ministre a souligné l’impératif de coordonner avec les autres secteurs pour relier ces régions du pays aux réseaux de gaz, d’électricité et d’alimentation en eau potable (AEP), assurer les moyens de transport et aménager les routes. «Le secteur se focalisera sur les zones enclavées qui ne bénéficient pas de projets de développement», a-t-il dit. Selon M. Omari, cette opération «vise l’examen de la situation sur le terrain de manière participative de la population pour la prise en charge des principales préoccupations des différentes filières agricoles».

Il a indiqué que le secteur s’attèle à créer de nouvelles activités selon les demandes des populations locales et garantir les commodités de la vie dans ces régions pour optimiser leur rentabilité économique au profit des jeunes porteurs de projets et réaliser leur développement, notamment social. Il a ajouté que son département engagera une action méthodique en coordination avec les autorités locales et les walis sur les modalités d’intervention disponibles et la création de nouveaux outils de travail. Il examinera également la possibilité de lancer des opérations de boisement pour une rentabilisation optimale des produits forestiers et d’appuyer les activités liées à la filière lait, à l’apiculture et à l’arboriculture fruitière. Une fois l’opération finalisée, il sera procédé, selon le même responsable, au traitement des données indispensables pour les régions montagneuses pour la création de petites et moyennes entreprises, la labellisation des produits de ces régions et l’amélioration de leur taux d’intégration.

Samira Saïdj

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