«Opérationnelle au 1er semestre 2020»

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La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a affirmé avant-hier, que l’usine Peugeot Citroën Production Algérie est toujours en construction et devrait être opérationnelle au 1er semestre 2020. Interrogée sur l’activité automobile en Algérie en marge du lancement d’un programme de formation au profit des jeunes entrepreneurs, la première responsable du secteur a indiqué que «le ministère continuait d’examiner toutes les demandes pour l’installation d’une usine d’assemblage de véhicules en Algérie, dans le cadre de la poursuite de la stratégie du secteur qui vise à produire 60 000 véhicules à l’horizon 2023».

Mme Tamazirt a par ailleurs assuré que les opérateurs du secteur de l’assemblage des véhicules poursuivront leurs activités normalement à partir de 2020 en respectant leurs engagements pris envers l’État algérien. «Les ambassadeurs et les opérateurs voulaient s’assurer que la dynamique de l’industrie automobile telle qu’elle a été projetée par l’État algérien n’a pas été compromise. Les entreprises en production sont maintenues et les engagements seront respectés de part et d’autre», a-t-elle avancé.

Ainsi, «toutes les entreprises vont reprendre leurs activités à partir de 2020 sur la base des engagements souscrits dans les cahiers des charges et dans la cadre réglementaire régissant ce secteur notamment le décret 334-17 du 28 novembre 2017», affirme la ministre, avant d’ajouter que «2019 est une année de réajustement par rapport aux comportements de certains industriels». «Des conventions seront signées avant la fin de l’année 2019 avec des équipementiers automobiles pour fabriquer en Algérie les pièces et composantes nécessaires pour les usines d’assemblage de véhicules », a-t-elle encore indiqué.

D’après elle, ces conventions viennent suite aux discussions menées avec les entreprises activant dans le domaine d’assemblage automobile en Algérie, et ce, en présence des ambassadeurs des pays des constructeurs. Tout en rappelant que «le taux d’intégration exigé dans les cahiers des charges des entreprises d’assemblage était de 15% à la troisième année et de 40% à la cinquième année», la ministre a fait savoir que «nous avons convenu lors de ces discussions de passer à la deuxième étape, en nous penchant sur la question d’intégration nationale».

Interrogée sur les demandes rejetées par le ministère, Mme Tamazirt a expliqué qu’il s’agit de cas de «non-conformité» au dispositif de loi, ou de «dossiers incomplets». Selon elle, «la plupart des demandes rejetées ne remplissaient pas la condition d’associer un constructeur de renommée mondiale dans le capital pour assurer le transfert de technologies et d’assurer un taux d’intégration appréciable».

L. O. CH.

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