Plafonnement des prix des fruits et légumes

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à l’occasion du mois de Ramadhan, le ministère du Commerce a décidé de plafonner les prix des fruits et légumes de large consommation, a indiqué à l’APS, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce, Saïd Bekaï. Ce plafonnement, qui concernera les fruits et légumes, permettra d’éviter leur flambée durant le mois de Ramadhan et préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Le responsable assure, à cet effet, que «le contrôle sera plus rigoureux, pour assurer le respect des prix réglementés des produits d’épicerie, notamment l’huile, le sucre, le lait et la semoule». Il indique que les prix référentiels des produits de première nécessité «seront annoncés» pour éviter la spéculation.

Pour ce faire, M. Said Bekai affirme que 6 500 agents ont été mobilisés pour garantir l’application de la loi concernant les prix règlementés et prix plafonnés concernant tous les produits d’épicerie et fruits et légumes, pour mettre un terme à la spéculation de manière efficace. «Ces agents assureront des permanences tout au long de la semaine, les jours de congés et en dehors des heures de travail», précise M. Bekaï, faisant savoir que «les services de contrôle seront à pied d’œuvre pour mettre un terme à toute hausse des prix, à l’instar de l’huile, du sucre, du lait et de la semoule».

Pour rappel, le ministre du commerce avait appelé à une collaboration et une coordination entre les différents intervenants dans le processus de consommation, particulièrement l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCAA), ce qui a permis d’élaborer «une feuille de route» qui prévoit la contribution de l’ensemble des parties dans le contrôle et la sensibilisation.

Cette feuille de route devra être couronnée par la mise en place d’une «charte» qui détermine le domaine d’intervention de toute partie et encourage l’action de coordination pour prendre en charge certaines difficultés sur le terrain concernant les activités, les transactions commerciales, les règles de protection du consommateur et la concurrence. Pour ce qui est de l’approvisionnement des produits d’épicerie tels que l’huile, la semoule, la farine, le sucre et le lait durant le mois sacré, M. Bekaï a rassuré que «les quantités sont disponibles pour couvrir les besoins des citoyens.

De ce fait, une commission a été créée sous le nom de « Commission de gestion et d’approvisionnement du marché en produits stratégiques » qui s’est réunie jusque-là sept fois au sujet de l’approvisionnement du marché en produits essentiels à l’instar des viandes, des fruits et légumes et du lait». «Des quantités suffisantes de ces produits essentiels sont présentes sur le marché et dans les stocks permettant une couverture totale des besoins des citoyens à l’instar des viandes, des légumes secs, des blés dur et tendre, etc.», a-t-il dit.

La présence de ces produits sur le marché national évitera la flambée des prix et mettra un terme à la spéculation, a-t-il encore affirmé, faisant état de «l’ouverture, durant le mois de Ramadan, de l’ensemble des marchés réalisés et non exploités, estimés à 468 espaces, dont 364 exploitables».

S’agissant des marchés de proximité, une proposition d’ouverture de ces marchés a été adressée aux walis, prévoyant le choix, à priori, de l’ensemble des surfaces appropriées.

L. O. CH.

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