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FFS : Plaidoyer pour une solution politique et consensuelle

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Le groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS) à l’Assemblée populaire nationale (APN) a mis l’accent, hier, à Alger, sur la nécessité d’apporter une solution «politique et consensuelle» à la crise que vit le pays actuellement. «Les Algériennes et les Algériens exigent le changement du système par la voie d’une solution politique et consensuelle qui aboutira à une véritable transition démocratique», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le groupe parlementaire du FFS.

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Ce dernier a tenu à souligner que «seule une transition démocratique, au terme d’un processus constituant et l’élection d’une Assemblée Constituante, permettra aux Algériennes et aux Algériens d’exercer leur souveraineté». Le fait de «vouloir imposer la voie constitutionnelle comme seule option, ajoute le groupe parlementaire du FFS, ne répond pas aux aspirations et aux revendications populaires». «Cette voie ne saurait être porteuse d’une solution à une crise éminemment politique», a encore insisté la même source.

A retenir que le FFS avait annoncé le retrait de ses membres du parlement, avant de procéder à la levée de la couverture politique aux parlementaires du parti qui «n’ont pas démissionné, et ce, pour non-respect de la décision relative au retrait des parlementaires du FFS des deux chambres du parlement prise par les instances politiques du parti le 06 mars 2019, conformément à la charte de l’élu et aux textes du Parti». Le parti a dénoncé la convocation des deux chambres du parlement, qu’il a qualifié d’ «illégitime et impopulaire par un pouvoir qui n’entend pas la voix du peuple».

Selon le vieux part de l’opposition, il s’agit là d’une «tentative vaine de reconduire les responsables du régime afin de le pérenniser, de le renforcer et de le consolider. C’est au peuple algérien qu’il appartient de reconstruire l’État et ses institutions d’une manière souveraine et démocratique après 57 ans d’un régime autoritaire qui a empêché toute alternance démocratique». Ladite formation politique a souligné que le peuple algérien, qui manifeste depuis le 22 février, exige «un changement du système et non un changement dans le système».

Samira Saïdj

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