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BÉJAÏA - Crues de l’oued Soummam : Plusieurs habitations et vergers inondés

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Les pluies diluviennes qui se sont abattues le week-end dernier sur la Kabylie, notamment sur la région de Béjaïa, n’ont pas été sans conséquences désastreuses sur les habitants, les cultures et les voies de communications surtout du côté d’El-Kseur, où ont été enregistrées des inondations d’habitations, de vergers d’orangers et la RN12 coupée à la circulation dans les deux sens pendant trois jours.

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À la décrue de l’Oued Soummam, dans la journée du samedi, pour enlever tout le limon qui s’est déposé sur le goudron de la route et rétablir le trafic routier, c’est au karcher que les pompiers avaient nettoyé la chaussée pour éviter le dérapage des voitures.

Les habitations du village Messaoudène qui se trouvent non loin du bord de l’oued Soummam ont été littéralement inondées, témoigne Amzal Akli, riverain et président du Conseil interprofessionnel de la filière agrumicole de la wilaya de Béjaïa. Des familles ont été évacuées en pleine nuit par des éléments de la Protection civile qui se sont, d’ailleurs, tenus prêts pour toute intervention éventuelle.

Parmi les dégâts causés par le débordement de l’Oued Soummam, M. Amzal cite l’inondation des vergers d’orangers et l’envasement des puits d’irrigation. Les eaux de l’oued ont charrié et déposé dans les vergers toutes les saletés de la Vallée qu’il va falloir nettoyer d’une part, et d’autre part, et c’est ce qui est plus grave, les orangers risquent de mourir si l’eau venait à stagner longtemps à leur pied.

M. Amzal ajoute, la mort dans l’âme, que les riverains de l’Oued Soummam dans la région d’El-Kseur sont presque habitués à ce genre de catastrophes. Pendant les débordements, on parle de solutions comme le curage des rivières confluentes pendant l’été pour éviter les accumulations des eaux, mais malheureusement on oublie tout dès le début de la décrue.

B Mouhoub.

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