Quand ça vient d’un «à-plat-ventriste» confirmé…

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Par Sadek Aït Hamouda

Le régionalisme est une diversion connue et archiconnue, surtout lorsqu’elle vient d’un frère musulman qui ne sait rien de l’histoire de la résistance du peuple algérien, en général, et de la Kabylie, en particulier. Remarquez, opportunisme ou ce qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, il est notoire chez ces gens-là, on ne badine pas avec la politique du diviser pour régner, à plus forte raison qu’on s’attend à une convocation du côté du tribunal militaire du sieur Makri.

Donc, on se disperse, on louvoie, on tergiverse, on brosse, autant que faire se peut, pourvu qu’on crée suffisamment de scandales à même de l’éloigner de tout risque de comparution devant la justice militaire, de le protéger, de camoufler ses rencontres avec Saïd Bouteflika et ses accointances douteuses avec Recep Tayyip Erdogan, le dictateur turc. Qu’à cela ne tienne ! A trop remuer la fange, on finit par s’éclabousser, à plus forte raison, lorsqu’on cherche noise à une région, sans motif. «Ceux qui critiquent Erdogan sont des traîtres vendus qui renient leur culture»… voilà.

Aléa jacta est, on ne peut reculer devant une telle traîtrise, une telle ignominie, un tel reniement envers son pays. Makri se prend pour ce qu’il n’est pas, il n’est ni patriote, ni il n’aime son pays uni, ni fait quoi que ce soit pour l’intérêt de l’Algérie. Il sait, en tout état de cause, fulminer, il sait ourdir des complots, il sait comment se comporter en à-plat-ventriste confirmé, qui plus est, s’attaque à meilleur que lui.

Dès lors qu’il a touché à la Kabylie, sait-il qu’il a enfreint les règles de bienséance, en violant la morale qui ne l’oblige pas mais qui le contraint à avoir du respect pour son pays dans son immensité. Pas une portion de pays ne doit échapper au respect, à la considération de son Algérie. Revenons à Makri et ses revirements à 180°, à son intention d’être candidat à la présidentielle avec ses «millions d’électeurs», à coller aux pieds d’Erdogan et, enfin, à insulter les Kabyles. Résolument, il n’y a rien à faire que rentrer dans les rangs et se la fermer une fois pour toutes.

S. A. H.

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