S. Ait Hamouda
Le Maroc n’arrête pas d’échafauder des stratagèmes pour gêner l’Algérie, son adversaire intime. La dernière trouvaille du Makhzen est l’engagement d’un employé d’écriture, servile à souhait, qui se prétend connaisseur dans ce qui concerne l’Afrique du Nord.
Le monsieur, géopoliticien devant le seigneur, se lance dans des considérations, le moins qu’on puisse dire, farfelues, en impliquant notre pays dans des complots islamistes pour mettre en difficulté l’Union du Maghreb arabe. Cela permet au Royaume chérifien d’avoir la part belle, en mettant l’Algérie dans de beaux draps.
Aymeric Chauprade, le journaleux et non moins député européen, partisan du qui tue qui, construit sur des mensonges, comme il en a pris l’habitude, pour faire un réquisitoire en règle contre le Sahara occidental et notre pays, qu’il accuse de tous les maux. D’abord, la RASD, c’est connu, est un pays colonisé par la monarchie chérifienne, qui, au mépris des résolutions de l’ONU, continue à occuper un territoire qui n’est pas le sien, et reproche, ensuite, à l’Algérie son soutien au Sahara Occidental.
De là, cette dernière est devenue l’ennemie jurée. Qu’à cela ne tienne, ce Chauprade a beau inventer des bobards, il n’arrivera pas à détourner la situation telle que la communauté internationale l’agrée. Ce qui empêche le roi de dormir tant que notre pays est debout, résiste et défend les faibles. La raison est qu’à ourdir, engager, recruter des mercenaires pour déstabiliser l’Algérie, il ne pourra le faire.
Il sait, le roi, de quoi son voisin est capable, il sait également le pourquoi du silence de la diplomatie algérienne, par pondération et aussi pour ne pas jeter de l’huile sur le feu dans une région où il ne manque qu’une étincelle pour embraser tout le Maghreb. Qu’il fasse appel à des étrangers payés rubis sur ongle pour nous taper dessus, il ne réussira pas à déstabiliser le pays, et encore moins à le faire réagir à ses incartades et à ses provocations. Il doit savoir que l’Algérie est un pays qui sait où il va et qu’il est préoccupé par une seule chose : se doter d’un réalisme que ne connaît pas la monarchie.
S. A. H.