Un rassemblement de protestation a été organisé, avant-hier matin, devant le siège de la wilaya de Béjaïa en signe de solidarité avec des femmes fonctionnaires de la direction locale du logement, «victimes, selon le syndicat Snapap, d’agressions et de harcèlement moral». En effet, ils étaient nombreux à prendre part à ce rassemblement pour témoigner leur solidarité à ces femmes victimes de violence et des prises de paroles furent improvisées lors de ce rassemblement de protestation. Tous les intervenant ont réclamé, entre autres, «l’annulation de toutes les décisions arbitraires prises à l’encontre des syndicalistes, l’arrêt immédiat de tous les harcèlements et intimidations, le respect des lois, la rectification du motif des retenues sur salaire du mot ‘absences’ par suite des journées de grève et l’arrêt de l’ingérence de l’administration dans les affaires syndicales.»
De même, a-t-on encore dénoncé, «des fonctionnaires communaux, notamment dans les communes de Kherrata, Aokas, Darguina, El-Kseur et Amizour, subissent ses pressions de la part de leurs supérieures hiérarchiques». Dans un communiqué, la fédération nationale des travaux publics et des transports SNAPAP-CGATA a dénoncé «la suspension de Zidane Nourdine de ses fonctions de secrétaire général de la section syndicale de l’école technique de formation et d’instruction maritimes de Béjaïa suite à ses activités syndicales.» Dans sa déclaration, la fédération nationale des travaux publics et des transports du syndicat national autonome des personnels de l’administration publics (SNAPAP) affilié à la confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), a condamné les «entraves à l’exercice du droit syndical orchestrées par l’administration à leurs têtes les premiers responsables». Selon ce syndicat, «des fonctionnaires de la direction du logement subissent une répression aveugle, ainsi que plusieurs communes et daïras de la wilaya de Béjaïa qui sont une cible permanente de cette répression.»
F. A. B.