réception des projets en décembre

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Les stations de traitement des eaux usées de Sidi-Aïch et Akbou seront réceptionnées, au plus tard, à la fin du mois de décembre. Celle d’Aokas connaîtra des travaux d’extension.

A l’arrêt depuis plusieurs années, les travaux de réalisation des stations d’épuration et de traitement des eaux usées (STEP) d’Akbou et de Sidi Aïch seront relancés très bientôt, a indiqué la directrice centrale de l’assainissement et de l’AEP au ministère des Ressources en Eau, qui était en visite de travail et d’inspection, mercredi dernier, dans la wilaya de Béjaïa.

Inscrits en 2013, ces deux projets ont été lancés en 2015. L’installation de la STEP d’Akbou, d’un débit de 16 000 m3/jour et d’une capacité de 100 000 équivalents/habitants, avait été confiée à un groupement algéro-portugais (SITEL/CONSTEL) pour un montant financier de 200 milliards de centimes et un délai de réalisation de 24 mois.

En 2017, le wali de Béjaïa de l’époque, Mohamed Hattab, avait décidé, au terme d’une visite sur le chantier de cette STEP, de résilier le contrat du marché avec l’entreprise portugaise, après avoir constaté le retard flagrant dans la réalisation.

En effet, le délai de 24 mois avait expiré, alors que le taux d’avancement des travaux n’avait pas dépassé les 47%. Implantée sur une superficie de 6 hectares, sur la rive droite de l’Oued Soummam, tout près de la zone d’activité Taharacht, cette station d’épuration est destinée à assainir les eaux usées domestiques ou industrielles et les eaux pluviales avant leur rejet dans le milieu naturel.

Le but du traitement est de séparer l’eau des substances indésirables pour le milieu récepteur. L’impact immédiat de ce projet sur le plan écologique est la protection de la nappe phréatique de la Soummam de la pollution. Sur la soixantaine d’unités installées dans la ZAC Taharacht, sur la rive de la Soummam, rares celles qui disposent d’une station d’épuration. Concernant la STEP de Sidi Aïch, d’une capacité de 65 000 équivalent-habitants et d’un débit journalier de 10 000 m3/jour, elle a été dotée d’une autorisation de programme de l’ordre de 155 milliards de centimes.

En plus de la protection du milieu récepteur (Oued Soummam), la réalisation de ces deux STEP a aussi pour objectif la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH), l’amélioration du cadre de vie des citoyens, la réutilisation des eaux épurées, la valorisation de la boue à des fins agricoles et, enfin, la création d’emplois. Par ailleurs, la même responsable, accompagnée à Béjaïa par les directeurs généraux de l’ADE, l’ONA, l’AGIRE, ainsi que le représentant de l’Agence nationale des barrages, a approuvé la proposition faite par les autorités locales portant sur la réalisation d’une station d’épuration à Oued Ghir, pour le traitement des eaux usées du nouveau pôle urbain Ighzer Azarif, la commune de Toudja et le plateau Sidi Boudrahem, où des centaines de logements sociaux sont en cours de construction.

La délégation ministérielle a pris également acte des propositions des responsables locaux du secteur de l’hydraulique sur l’inscription d’une opération de réalisation d’une station d’épuration à El-Kseur pour le traitement des eaux usées de cette commune, ainsi que celles des municipalités d’Amizour, Fenaïa-Ilematen, Semaoun et Timezrit.

Dans le même sillage, des instructions ont été données aux services concernés pour la préparation d’un dossier en vue du raccordement des communes d’El Flay, Tibane, Tinebder et Sidi Ayad à la station d’épuration de Sidi Aïch, et les communes de Chellata , Ighram et la nouvelle ville d’Akbou à la station d’épuration d’Akbou.

Pour le littoral Est, et dans le cadre de l’éradication des rejets des eaux usées en mer, la délégation ministérielle a promis d’étudier, prochainement, la possibilité d’extension de la station d’épuration d’Aokas ou de réaliser carrément une nouvelle station d’épuration à Tichy, pour le traitement des eaux usées de quatre communes côtières.

B. S.

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