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Comment… Taire ? : Recherche sagesse désespérément

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Hier mardi, des citoyens de la région d’Azazga ont procédé à une action de protestation. Les génies organisateurs ont donc réussi leur attaque, véritable frappe chirurgicale, visant des milliers de d’usagers de la RN12.

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Toutes les personnes qui se sont levées tôt pour se rendre à leurs lieux de travail, se faire soigner, subir un examen ou tout simplement honorer un rendez-vous important ont été sérieusement touchées. Les fins stratèges qui ont ourdi cette embuscade sont certainement sortis de la prestigieuse école de Saint-Cyr et ce, pour avoir mis à exécution le principe de la primauté de l’anarchie sur la sagesse. Sur les dix kilomètres séparant Fréha de Tamda, il a fallu à ceux qui tenaient à rejoindre Tizi, Alger ou autres, rouler à pas de tortue pour arriver avec presque deux heures de retard à leurs destinations.

Certainement qu’il se trouverait parmi tous ces retardataires involontaires un responsable auquel sont adressés ces volutes de fumée que dégagent ces pneus et troncs d’arbres brûlés, surtout s’il est asthmatique. Sa réponse, vous en conviendrez, est facile à trouver. Fermer une route est plus aisé qu’arracher avec intelligence des projets d’amélioration du cadre de vie.

Faire du mal à ceux qui n’ont ni le pouvoir ni les moyens de satisfaire une revendication citoyenne, c’est se tromper d’adresse. Ils ne peuvent que réagir avec des paroles en cautionnant ou en condamnant le tort qu’une centrale d’enrobage de bitume peut occasionner. Ces sempiternelles fermetures de routes ou de sièges peuvent en effet faire réagir, mais elles ne feront que faire délier des langues et faire couler de la salive le temps d’un week-end.

A. B.

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