Grâce à la collaboration des parents, des enseignants et à la sagesse de tous, les lycéens de Draâ El Mizan ont fini par rejoindre les classes, avant-hier, après une semaine de grève. En effet, hier matin, après une reprise timide, pratiquement tous les élèves étaient en classe. Leurs parents, pour leur part, sont satisfaits de la sensibilisation à laquelle ont participé les enseignants. «Enfin, c’est le retour à la normale», indique un parent qui attendait devant le portail du lycée Saïd Hamdani. «Nous avons perdu une semaine de cours.
Enfin, la décision a été prise par le groupe de meneurs de suspendre la grève. Nous espérons qu’il n’y aura plus de grève. Qu’on nous laisse préparer nos compositions trimestrielles tranquillement sans perturbation», dira un élève de 2°AS à l’établissement Ali Mellah. Dans les collèges, la situation est revenue aussi à la normale. Tous les collégiens ont repris les cours. Maintenant, il faudra penser à récupérer les cours séchés durant plus d’une semaine afin d’éviter les retards dans les programmes, qui sont souvent inachevés à cause de leur surcharge mais aussi des grèves qui pourraient intervenir quand les syndicats de l’éducation haussent le ton.
Dans les écoles primaires, c’est aussi la reprise après deux jours de grève observés par les enseignants qui exigent leur alignement avec leurs collègues des collèges et des lycées et revendiquent aussi d’être dispensés de la surveillance dans la cour et les cantines, sans oublier le combat qu’il mènent depuis le début de l’année scolaire, ayant trait, entre autres, à leurs horaires hebdomadaires fixés à trente heures tandis que les professeurs de l’enseignement moyen ne font que vingt-deux heures et ceux du secondaire seulement dix-huit heures.
Par ailleurs, il faut signaler que les lycéens de Tizi Gheniff ont repris les cours, dimanche dernier. Pour ce qui est des marches sporadiques organisées dans les rues de la ville, elles se sont déroulées dans le calme et aucun incident n’a été enregistré. En définitive, tout le monde s’accorde à dire que la sagesse a fini par prendre le dessus.
Amar Ouramdane