La journée d’avant-hier mardi a été caractérisée par trois départs de feu au niveau de la commune de Maâtkas ! Si deux ont été rapidement maîtrisés, notamment grâce à l’intervention des citoyens qui se sont servi de moyens de fortune, ce ne fut pas le cas pour le troisième qui a engendré des dégâts considérables. Le premier foyer d’incendie s’est déclaré au niveau du lieu-dit Zlibou, en contrebas du chef-lieu, plus précisément entre le lycée Ladlani Ammar et le primaire Takkour Mohamed. Il a été donc circonscris grâce à l’intervention des riverains et complètement éteint avec l’arrivée des sapeurs-pompiers. Il en était de même pour le deuxième qui s’est déclenché dans un champ en dessous du village Ighil Zougghen.
En effet, et avant même l’arrivée des éléments de la Protection civile, ce feu a été maîtrisé par des citoyens qui ont évité qu’il ne parcoure les oliveraies et autres plantation d’arbres environnantes ainsi que les habitations situées plus haut. En revanche, le troisième départ de feu, qui s’est déclaré dans l’après-midi aux lieux-dits Thikhssayine et Marouane, à quelques centaines de mètres en contrebas du village Aït Zaïm, a causé de nombreux dégâts agricoles. Si aucune victime humaine, ou parmi les cheptels, n’est à déplorer, selon des témoins oculaires, des espaces oléicoles, très nombreux et denses à ce niveau, ont subi beaucoup de pertes avec d’innombrables oliviers partis en fumée.
Les villageois, accourus en catastrophe, n’ont rien pu faire devant l’intensité des flammes qui ont réduit en cendres arbres et végétation. Il a fallu attendre l’arrivée des pompiers, dépêchés depuis Draâ Ben Khedda et la commune de Tizi-Ouzou, pour éteindre totalement le feu. Ces trois récents sinistres remettent sur le tapis la revendication de la population locale inhérente à l’implantation d’un poste avancé de la Protection civile dans cette région, fortement exposée à ce genre de dangers. Une doléance vielle d’une trentaine d’années. La promesse de la réalisation de cette structure a été maintes fois formulée par les pouvoirs publics. Mais sa concrétisation reste au stade de vœu pieux à ce jour.
R. A.