Trois morts et 23 personnes incommodées en 48 heures

Partager

Les services de la Protection civile ont fait état de trois personnes qui ont trouvé la mort et 23 autres incommodées par le monoxyde de carbone, en deux jours, au niveau national. «Durant la période allant du 12 au 14 de ce mois de décembre, les secours de la protection civile de la wilaya de Sétif et Guelma sont intervenus pour l’évacuation de trois personnes décédées asphyxiées par le monoxyde de carbone», lit-on dans le bilan rendu public, hier, par la Direction générale de la Protection civile.

Il s’agit de deux personnes décédées asphyxiées «suite à l’inhalation de monoxyde carbone émanant pour l’une d’un chauffe-bain et pour l’autre d’un chauffage, à l’intérieur de leurs domiciles respectifs, l’un dans la commune Houari Boumediene daïra de Ahsainia wilaya de Guelma, et l’autre au Douar Ouled Boudhil, commune et daïra de Guedjal wilaya de Sétif».

Le même bilan indique que les secours de la Protection civile ont été sollicités pour plusieurs autres cas d’intoxication au monoxyde de carbone, causée par des appareils de chauffage et des chauffe-bains. «Des soins de première urgence ont été prodigués à 23 personnes incommodées par le monoxyde de carbone à travers les wilayas de Batna, Constantine, Sétif, Aïn Defla, Djelfa, Mila et Bordj Bou Arreridj. Les victimes ont été prises en charge sur les lieux puis évacuées vers les hôpitaux par les éléments de la protection civile», précise ledit document.

Celui-ci indique par ailleurs que plusieurs accidents de la circulation ont été enregistrés durant cette période, «dont quatre mortels, ayant causé cinq décès et des blessures à dix personnes, traitées sur les lieux puis évacuées vers les structures hospitalières par les éléments de la protection civile». Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Chlef «avec deux personnes décédées et deux autres blessées, suite à une collision entre deux voitures et un camion, survenue sur la RN19, commune de Sobha, daïra de Boukadir», ajoute la même service.

Samira Saïdj

Partager