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AKBOU - La 22e Fête de l’olive clôturée aujourd’hui : «Un espace de réflexion»

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La 22ème édition de la Fête de l’olive, qui a démarré, avant-hier, à Akbou, prendra fin aujourd’hui. Une manifestation qu’organise chaque année, depuis 1997, l’association pour le développement de l’oléiculture et des industries oléicoles ADOIO. En déplacement jeudi dans la région pour assister à la finale du tournoi international qu’organisait le club féminin de football CFA, le wali de Béjaïa, Maabed Ahmed a procédé, à 17h, à l’ouverture officielle de l’événement, au niveau de l’esplanade jouxtant le stade des martyrs, réaménagée pour l’occasion.

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L’inauguration, en fanfare, a eu lieu en présence de plusieurs invités de marque, des élus locaux, des responsables régionaux de l’agriculture, du chef de daïra d’Akbou et d’autres personnalités. Plus de 130 participants locaux et nationaux prennent part à cette Fête.

Il ne s’agit pas uniquement d’une fête, mais également «d’un espace de réflexion pour évaluer et optimiser la production économique de ce fruit à la fois emblématique et vital», souligne de son côté M. Arezki Iskounène, président de l’association organisatrice, qui ajoutera : «Des recommandations seront établies et mises en exergue pour plus de valorisation de l’olive».

L’huile d’olive, un intérêt économique

Un riche programme a été concocté pour marquer ces trois jours de fête. Après l’inauguration officielle et la présentation des dizaines de stands installés, différentes communications ont commencé. La première conférence s’est déroulée, hier matin, au niveau de la salle de délibérations de la mairie, sous le thème «L’intérêt économique de l’huile d’olive», animée par M. Saibi Zahir de l’ITAFV Sidi Aich.

Le directeur de la CRMA de Béjaia s’expliquera lui aussi sur les assurances agricoles, un service qui échappe notamment, selon les organisateurs, aux paysans, peu informés. Ensuite, la DSA et l’INPA ont dirigé leur focus sur les maladies et les mouches ravageuses de l’olivier dans un point de vulgarisation où les paysans ont été invités à exposer leurs problèmes.

Le Pr Khoudir Madani, de l’université de Béjaïa, un habitué de la manifestation, s’est longuement exprimé sur la salinité des sols. Aujourd’hui samedi, lors de la cérémonie de clôture, des recommandations seront collectées et mises en perspective, dira M. Iskounène.

Le secteur en chiffres

L’ADOIO n’a pas manqué de mettre à la disposition des participants et des visiteurs des statistiques traitées et établies sur l’état global de l’industrie oléicole dans la région. Depuis 2008, la superficie des plantations oléicoles va crescendo.

En effet, les prévisions pour 2019 atteindront, selon un document de la DSA, plus de 67 000 ha, en nette amélioration par rapport aux années précédentes, pour une production de près de 850 000 q, soit un rendement qui varie de 16 à 22 q par hectare. La wilaya de Béjaïa couvre un total de 57 616 ha de superficie oléicole homogène dans laquelle Seddouk se distingue comme la région au taux le plus élevé, dépassant largement les 20%.

Pour les capacités de transformations existantes, un parc d’huilerie de 419, entre huileries traditionnelles, semi-automatiques et automatiques, est enregistré dans l’ensemble de la willaya. Concernant la production d’huile cette saison, les chiffres, rendus publics durant cette foire, font état de 194 266 hl, triturés de près de 900 000 quintaux d’olives pour un rendement moyen de plus de 21 litres par quintal, en nette amélioration en comparaison avec la saison dernière.

Menad Chalal

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