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Ni gaz naturel ni point d’accès depuis 5 ans

Le cadre de vie des résidents de la cité 80 logements RHP laisse à désirer. Estimant la cité marginalisée, le collectif des habitations avait, dernièrement, observé un rassemblement devant l’APC, pour réclamer l’amélioration de leur cadre de vie de l’équité dans l’attribution de projets.

«Les responsables locaux nous ont promis d’ouvrir un accès vers nos logements. Mais le tracé ne nous convient», dira un habitant qui pointe du doigt l’ancien exécutif de l’APC, qui aurait cédé à un investisseur le lot de terrain qui devait servir initialement d’accès la cité. Un autre intervenant a pris la parole: «Nous sommes ici depuis près de 5 ans et nous n’avons pas encore de gaz naturel, pourtant, le réseau est juste à proximité de notre cité.

Nous interpellons les responsables de l’OPGI et de la Sonelgaz à intervenir le plus rapidement possible. A quand resterons-nous en marge de tout développement ?». Par ailleurs, nos interlocuteurs ont évoqué l’absence d’aménagement et d’espaces de jeux: «Rien n’a été fait comme aménagement. Nos enfants n’ont pas où jouer. Pourquoi pas un terrain de sport de proximité ?».

A signaler que dans cette commune, de nombreux logements RHP ont été réalisés. On citera ceux implantés sur la route du stade et ceux de la cité des Eucalyptus, finalisés, mais toujours pas attribués. «Nous avons eu nos pré-affectations en décembre dernier. Les listes ont été établies. Il y a même la liste de toutes les familles rejetées pour une raison ou une autre. Ça fait presque 3 mois maintenant que nous attendons, mais rien de nouveau.

C’est pourquoi nous sommes venus s’enquérir de cette situation auprès du chef de daïra», expliqua un membre du collectif des cités précaires, accosté devant le siège de la daïra. Et l’un de ses accompagnateurs d’ajouter: «Nous avons accepté de signer un engagement pour que nos habitations soient démolies, nous ne savons pas encore qu’attendent les responsables pour nous remettre les clés. Notre situation a beaucoup trop duré.

Actuellement, nous souffrons de nombreux problèmes dans nos anciennes habitations, dont certaines risquent de s’écrouler à un n’importe quel moment».

Amar Ouramdane

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