On attend toujours le pont

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Le projet du pont devant relier les chefs-lieux communaux d’Ath Mansour et Chorfa n’est toujours pas lancé, au grand dam de la population des deux communes limitrophes, séparées par l’oued Sahel. En effet, ce projet, pourtant inscrit, n’a connu aucune ébauche.

Cette situation continue de pénaliser les habitants des deux municipalités, très proches, et même ceux de la commune de M’Chedallah. Pour aller d’Ath Mansour à Chorfa, et vice-versa, les citoyens de la région doivent faire tout un détour, de 15 km, en empruntant les RN 5 et 15, alors que via l’oued Sahel, avec la réalisation d’un point, la distance ne serait que de 5 km au maximum.

C’est un gain considérable en temps que permettra cet ouvrage d’art s’il est construit pour relier les deux rives. «Cela fait des années que nous attendons la réalisation de ce pont qui reliera les chefs-lieux municipaux de Chorfa et Ath Mansour, n’étant séparés que par l’oued Sahel.

Les deux localités sont joignables à moins de 5 km en coupant par l’oued Sahel, alors que via les RN 5 et 15 cela prend du temps, surtout quand il y a des embouteillages sur les deux tronçons», regrette un habitant d’Ath Mansour.

Les habitants de la commune de Chorfa sont également du même avis : «Si le pont entre Chorfa et Ath Mansour avait été réalisé il y a des années, il aurait désengorgé les RN 5 et 15 qui connaissent souvent d’énormes bouchons. Cela aurait aussi permis aux paysans et aux commerçants des deux rives d’échanger les marchandises et les produits agricoles, ce qui aurait ainsi créé une dynamique économique régionale», souligne un habitant de Chorfa.

Y. S.

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