Opérations déstockage des produits à forte demande

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Dans le cadre de la lutte contre la spéculation, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a fait savoir, hier, à Alger, que son département a entamé les opérations de déstockage de l’ensemble des produits sur lesquels il y a une forte demande. A l’occasion du mois de Ramadhan, le ministre a fait état des mesures qui ont été prises dans le cadre de la régulation du marché. Parmi les dispositions prises, a-t-il soutenu, figurent l’approvisionnement et le contrôle des prix des produits.

Dans ce sens, M. Djellab a souligné le travail de coordination mené entre son département et plusieurs secteurs, notamment le ministère de l’Intérieur et celui de l’Agriculture, en concertation avec des associations d’agriculteurs, de mandataires, de commerçants et de défense des consommateurs. «Tous ces intervenants ont contribué à mettre en place un dispositif pour le mois de Ramadhan, lequel sera maintenu même après», a indiqué le ministre. Quant à la spéculation, il a mis en cause le faible nombre de marchés qui était de 866 à travers tout le pays et qui sont «par ailleurs désorganisés».

M. Djellab a également estimé qu’ils devraient être multipliés par 10. «Nous avons pris la décision de créer 587 asouak et marchés de proximité. Donc, on est à plus de 1300 marchés pour couvrir les besoins de la population », a-t-il précisé. En effet, le ministre a fait état d’une instruction adressée aux présidents des APC et aux walis pour attribuer ces nouveaux marchés aux jeunes, notamment ceux qui activent dans le circuit informel.

Il a fait savoir que ces marchés assureront quelques 13000 emplois. M. Djellab a aussi annoncé une autre disposition prise par son département dans le cadre de la lutte contre la spéculation, à savoir : le déstockage des produits à forte demande. «Nous avons commencé les opérations de déstockage de tous les produits qui connaissent une forte demande sur le marché national», a-t-il précisé. Il s’agit des légumes, des fruits secs, de la banane et la viande. S’agissant des opérations de contrôle sur le terrain, le même responsable a tenu à souligner que le nombre de contrôleurs mobilisés par son département «est suffisant», ajoutant que les associations de protection des consommateurs ont mobilisé également leurs propres agents, au niveau des marchés.

Samira Saïdj

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