Les habitants de la localité de Ouled Sidi Bouzid, dans la commune d’El-Hachimia, à une vingtaine de kilomètres au Sud de la wilaya de Bouira, attendent toujours l’inscription de plusieurs projets, dont celui de la réhabilitation de leur chemin communal. Dans ce sens, ils viennent d’adresser une nouvelle requête aux responsables locaux d’El-Hachimia et au wali de Bouira dans laquelle, ils ont réclamé, entre autres, l’inscription d’un projet pour le revêtement du chemin communal reliant leur localité, au chef-lieu. Selon eux, la dégradation de cette voie a provoqué l’isolement de leur village, particulièrement en saison hivernale : «Une seule couche de gravier a été posée, en 2010. Malheureusement, elle n’a pas tenu longtemps. A présent, le chemin communal est devenu impraticable surtout en hiver, où des flaques d’eau et de la boue se forment à plusieurs endroits. A cause de cela, les bus de transport et de ramassage scolaire n’y passent pas en hiver, au risque d’être embourbés. Et quand il neige, ce chemin est carrément bloqué et il n’y a que les tracteurs qui peuvent s’y aventurer, ce qui isole notre village», a expliqué un habitant de la localité, qui a ajouté que, souvent, les villageois se déplacent à pied jusqu’au chef-lieu communal, en raison de l’état de cette voie.
Les villageois ont aussi réclamé le gaz naturel et l’eau potable qui leur font défaut, ainsi que le renforcement du réseau d’éclairage public et l’affectation d’un autre bus pour le ramassage scolaire : «Nous attendons toujours la concrétisation des promesses faites par le maire d’El-Hachimia pour l’amélioration de nos conditions de vie. Malheureusement et plusieurs années après son élection, nous constatons avec amertume que rien n’a été fait dans ce sens. Et pour cause. Nous sommes toujours sans moyens de transport, sans gaz naturel et sans eau potable. Aussi, notre village n’est pas suffisamment couvert par le réseau d’éclairage public, ce qui favorise les vols, notamment de bétail. A cet effet, nous exigeons l’intervention rapide des responsables locaux pour mettre un terme à notre calvaire», a conclu notre vis-à-vis.
Oussama Khitouche

