Plaidoyer pour un plan d’urgence

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La commune rurale haut-perchée de Saharidj, située à 50 kms de Bouira, se débat toujours dans les carences en tous genres rendant le cadre de vie des citoyens peu reluisant. En effet, ce sont presque les mêmes problèmes qui resurgissent à chaque fois dans tous les villages de la municipalité que ce soit à Aggache, Ath Oualbane, Ikheboussen, Ighil Hammad, Ivelvaren, Ath Ali Outhmim et bien d’autres, où les habitants endurent encore les affres de l’isolement et autres déficits.

Cela fait des lustres que la commune appelle à un véritable plan de développement pour ces contrées perchées, et ce, afin d’en finir avec le marasme et la léthargie qui n’ont que trop duré. Et l’une des conséquences du sous-développement qui frappe de plein fouet cette commune rurale a trait à l’exode rural lequel reste suspendu comme une épée de Damoclès sur la tête des habitants des villages enclavés et déshérités à l’image surtout de M’zarir, Ivelvaren et autres.

Les différents exécutifs communaux qui se sont succédé à la tête de l’APC n’avaient de cesse appelé de tous leurs vœux les pouvoirs publics à plus d’attention envers cette localité et ce, à travers le lancement d’un véritable programme de développement dans l’optique de sortir cette localité de cette situation peu amène. Le dernier appel, ou à vrai dire cri de détresse, a été lancé par les actuels responsables municipaux de Saharidj en direction des pouvoirs publiques afin de venir en aide à cette municipalité en proie à de multiples problèmes inextricables à priori.

Ainsi donc, des propositions ont été faites aux autorités de wilaya pour régler toute une litanie de problèmes qui touchent de plein fouet les villages de haute montagne. Il était question de l’amélioration de l’aménagement urbain à travers la réhabilitation des tronçons desservant quelques villages, l’ouverture de pistes agricoles pour permettre aux propriétaires terriens d’accéder sans anicroches à leur glèbes afin de les exploiter dans les conditions idoines, la réalisation et l’extension des réseaux de l’AEP, du gaz de ville, de l’assainissement et d’électricité, d’autant qu’il y a d’innombrables habitations nouvellement construites qui attendent leur raccordement à ces réseaux vitaux.

Y. S.

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