Plus de 11 000 têtes vaccinées

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Entamée le 4 février dernier, la campagne de vaccination contre la peste des petits ruminants bat son plein dans la wilaya de Béjaïa. Plus de 11000 têtes de bétail, entre caprin et ovin, ont été déjà vaccinées contre cette maladie virale à la fin de la semaine dernière, selon l’inspection vétérinaire de Béjaïa, qui encadre cette opération.

La wilaya de Béjaïa a reçu un premier quota de 30 000 doses de vaccin contre la peste des petits ruminants. La campagne de vaccination a été lancée au niveau de 16 communes, dont Beni Melikèche, Tazmalt, Beni Maouche, Chemini, Derguina, Taourirt Ighil, Draa El Caïd, Kendira, Adekar, Ighil Ali et Melbou. «Nous avons reçu un quota de 30 000 doses de vaccin, qui seront administrées au niveau de 16 communes prioritaires, où cette maladie est apparue.

L’opération de vaccination en cours au niveau de ces municipalités se terminera, au plus tard, la semaine prochaine. Mais, nous recevrons un quota supplémentaire pour toucher les communes restantes sur une durée de trois mois», a expliqué un responsable à l’Inspection vétérinaire de Béjaïa.

Pour rappel, huit cas de peste de petits ruminants (des caprins) ont été signalés, au mois de décembre précédent, sur le territoire de la commune de Chemini. Parallèlement à cette campagne de vaccination, le wali de Béjaïa a du signé un arrêté interdisant «tout mouvement de cheptels» et ordonnant «la fermeture des marchés à bestiaux» pour une durée d’un mois.

Cette mesure préventive a été prise, affirme-t-on, afin de stopper la propagation de cette maladie. Pour sa part, la direction des Services agricoles a mobilisé tous ses vétérinaires, renforcés par d’autres du secteur privé, pour mener à terme cette campagne de vaccination. Ainsi, toutes les dispositions nécessaires ont été prises par les services concernés pour empêcher l’apparition d’autres foyers de cette maladie.

«Nous appelons les éleveurs à adhérer massivement à cette campagne de vaccination, qui reste le seul moyen pour lutter contre cette maladie virale. En effet, il n’y a pas d’autres traitements spécifiques. Nos vétérinaires ont été mobilisés pour la réussite de cette campagne de vaccination, dont les frais sont pris en charge par la direction des Services agricoles. Les éleveurs n’ont rien à payer», a-t-on affirmé.

B. S.

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