À l’instar de leurs collègues des autres wilayas qui ont répondu à l’appel à la grève de l’Intersyndicale de l’éducation, 6 000 enseignants des trois paliers ont débrayé, hier et avant-hier, à Béjaïa, déclare Slimane Zenati, coordinateur du CNAPESTE Béjaïa. «Cette grève, suivie à plus de 75 %, ajoute le coordinateur du syndicat, a paralysé durant deux jours consécutifs plus de 500 établissements des trois paliers de l’éducation à travers la wilaya».
Cette fois-ci, les grévistes n’ont pas prévu des rassemblements devant les sièges des wilayas ou des directions de l’éducation. En revanche, quatre sit-in régionaux ont eu lieu, hier, à Blida, Batna, Relizane et Ouargla. Rappelant les revendications des grévistes, notre interlocuteur met, notamment, en avant «le libre exercice des activités syndicales des enseignants, le dossier de la retraite anticipée et proportionnelle sans condition d’âge, l’application du décret présidentiel n° 14/266, qui consiste en le reclassement des enseignants du primaire à la catégorie 12, du moyen à la catégorie 13 et du lycée à la catégorie 14….».
Les syndicalistes revendiquent aussi, toujours selon Slimane Zenati, un dialogue «direct, franc et sincère» avec les responsables du ministère de l’Éducation, «pour régler tous les problèmes posés».
B Mouhoub.

