L’APC en collaboration avec la Kasma de l’Organisation des Moudjahidine Locale ont retenu un programme de deux jours pour célébrer la journée nationale du Chahid. En effet, pour la journée d’hier, des expositions sont prévues au siège de la maison de jeunes Arezki Mansouri.
Il s’agit d’anciennes photos de la guerre de Libération nationale, des coupures de presse de l’époque, d’anciennes photos de la ville depuis son érection en centre municipal jusqu’à l’indépendance. Par ailleurs, des enfants s’adonneront à dessiner et à reproduire des portraits des héros de la guerre de Libération (1954-1962).
Le public est invité à visiter ce panorama de photos et autres documents inédits relatifs à cette période. Vers quinze heures, après la sélection, des cadeaux seront décernés aux enfants ayant réussi les beaux portraits proches des authentiques.
Pour aujourd’hui, 18 février, coïncidant avec la journée nationale du Chahid, les citoyens et les citoyennes sont appelés à se rassembler devant le siège de l’APC avant de marcher jusqu’au monument du centre-ville dédié aux martyrs de la révolution et déposer une gerbe de fleurs à leur mémoire.
Selon Ali Iabadène, en sa qualité du président de l’ONM locale, des prises de parole sont prévues afin de rendre hommage aux martyrs de la révolution. Il faut noter aussi que notre interlocuteur a insisté sur le fait de préparer une plaque commémorative où seront gravés en lettres d’or les noms des martyrs de la commune.
«Nous attendons que les travaux de réalisation du jardin soient achevés pour placarder cette liste tant attendue depuis longtemps», a précisé M. Iabadène. A souligner aussi que les expositions se poursuivront durant toute la journée jusqu’à seize heures.
Ce premier responsable des Moudjahidine locaux s’est réjoui du lancement des travaux de réhabilitation de la stèle «Ali Bennour-Oukil Ramdane». Tout le monde se demande quand les autres lieux, quartiers, lotissements et établissements étatiques porteront les noms de chouhadas.
On citera le CEM nouveau au quartier l’Abattoir, le CEM dit Base 7, la polyclinique de la ville. Tous ces édifices publics ne sont pas encore baptisés. Pourtant, leur inauguration remonte au début des années 80 pour le CEM nouveau et la polyclinique, et le CEM Base 7 au milieu des années 2000.
Amar Ouramdane

