Une myriade de projets ont été inscrits pour être réalisés ultérieurement dans la commune de Tamokra, alors que d’autres sont en cours d’exécution. La part du lion revient surtout à l’aménagement urbain, qui accuse des déficits criards dans cette municipalité déshéritée. Ainsi donc, dans cette liste d’opérations à mettre en œuvre par l’APC, il y a ce projet qui a été retenu et qui se rapporte à la réalisation d’un réseau de l’assainissement au profit du village Taourirt, sur une distance linéaire de 3 km pour un montant de 17 millions DA.
Ce projet qui tient à cœur des habitants de ce village, notamment les foyers qui ne sont pas encore raccordés à ce réseau d’évacuation des eaux usées, sera lancé incessamment selon une source de l’APC. Dans le même contexte, le drainage des eaux pluviales qui faisait défaut au chef-lieu municipal sera pris en charge par les autorités communales, à la faveur de l’inscription d’un projet qui sera lancé incessamment aussi. Le drainage en question sera réalisé donc au chef-lieu de Tamokra, et à partir du parc communal jusqu’à la zaouia Sidi Yahia en aval, pour en finir avec ce lancinant problème d’inondation et de submersion des artères constatées à chaque averse.
Toujours dans le volet aménagement, il est projeté la réalisation de quatre pistes agricoles pour diverses localités, pour une enveloppe budgétaire de l’ordre de 12 millions de dinars. Ces infrastructures sont réclamées à cor et à cri par les habitants pour rejoindre leurs glèbes, surtout en haute montagne pour divers travaux agricoles comme la cueillette des olives qui s’annonce d’ores et déjà dans quelques jours. Aussi, il est prévu ces opérations ayant trait au traitement des points noirs sur plusieurs pistes, notamment celle qui va de Tizi Aïdel vers Tighermine et d’Iharkane jusqu’à Tighilt Atmane pour ne citer que celles-ci. Enfin, la commune vient de bénéficier d’un chasse-neige qui faisait défaut par le passé.
L’engin en question sera d’un apport indéniable durant les chutes de neige et les intempéries, d’autant que les blocages des routes, notamment celles qui parcourent le massif boisé d’Adrar Oumaza, se produisent le plus souvent à la chute des neiges.
Syphax Y.

