Des actions de recueillement à la mémoire du militant Kamel Eddine Fekhar, mort avant-hier à l’hôpital universitaire de Blida, ont été organisées à travers plusieurs wilayas et par la diaspora dans la soirée d’avant-hier. L’occasion aussi de dénoncer les circonstances de sa disparition.
La nouvelle du décès du militant des droits de l’homme Kamel Eddine Fekhar a suscité beaucoup de réactions qui se sont traduites notamment avec les actions de recueillement de soutien à sa famille. En France, la diaspora algérienne a répondu à l’appel du collectif «Libérons l’Algérie» afin d’exprimer leur soutien à la famille du défunt Kamel Eddine Fekhar. Les Algériens et Algériennes de France se sont regroupés en fin d’après midi à la place de la république.
Dans la soirée de la même journée (avant-hier), à Tizi-Ouzou, un sit-in a été organisé suivi d’allumage de bougies à la place de l’ancienne mairie par des journalistes, activistes, avocats, militants de tous bords. Ils étaient nombreux à répondre à l’appel du «collectif des journalistes pour les libertés,» initiateur de l’action. À Bejaia, c’étaient les syndicalistes et les travailleurs qui ont pris l’initiative d’organiser un rassemblement à la place Said Mekbel. Pour rappel, le militant des droits de l’homme Kamel Eddine Fekhar a été incarcéré à la prison de Ghardaïa depuis la fin Mars, où il a entamé une grève de la faim avant de rendre l’âme à l’hôpital de Blida avant-hier. À noter que le ministère de la Justice a fait part hier, à travers un communiqué, de l’ouverture d’une enquête approfondie pour élucider les circonstances de ce drame.
K. H.