La prolifération des chiens errants est devenue un phénomène récurrent qui agace les citoyens, villageois et citadins de plusieurs régions de la wilaya de Bouira. La commune de Bir Ghbalou, située au sud Ouest de Bouira n’est pas du reste. Chaque jour, des citoyens de cette paisible région nous rapportent des cas de désagréments causés par ces canidés non domestiques, sans maître mais qui règnent en véritables maîtres. Ils sont partout, dans les rues de la ville, les ruelles et en dehors de la ville.
Plusieurs facteurs encouragent leur propagation, à commencer par l’absence de fourrières canines, la rareté sinon la déficience des campagnes d’abattages,… sans oublier les ordures jetées ça et là, et notamment les décharges sauvages qui les attirent de jour comme de nuit et en meutes en quête de nourriture. Ils dérangent d’abord par leurs aboiements et effraient les passants, notamment les enfants.
De surcroît, l’éclairage public faisant défaut dans de nombreux quartiers, le risque de faire de mauvaises rencontres s’accroît, notamment en cette période hivernale où le soleil tarde à pointer. Ce père de famille, Amar L., dira : «J’ai deux enfants scolarisés au lycée et à cause des chiens errants, je me trouve dans l’obligation de les accompagner chaque matin au lycée pour leur éviter tout désagrément. Une frayeur, une attaque ou morsure peut conduire à des désagréments gravissimes.
Il faut savoir que ces chiens sont sauvages, sans aucun vaccin et peuvent représenter une véritable menace pour les citoyens». Un autre avouera sa crainte et sa peur de croiser une meute de chiens errants. Rien qu’a l’idée de les croiser sur mon chemin, j’ai la frousse. Vous imaginez si une meute vous attaque?» Ce dernier plaide pour la multiplication des campagnes d’abattages par les services concernés de l’APC, seule solution, selon lui, pour endiguer ce phénomène.
M. A.

