Prolifération des ordures ménagères

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Les habitants de la cité des Oranges, située à quelques encablures du chef-lieu communal de Tadmaït, se plaignent du problème de la prolifération des ordures ménagères qui dure depuis plusieurs mois dans leur localité, a-t-on appris. D’ailleurs, d’importantes quantités d’immondices se sont accumulées près de l’école primaire Ali Rayah, a-t-on constaté sur place. Les résidents de cette localité, pour leur part, assistent impuissants à la dégradation de leur cadre de vie.

De ce fait, ils interpellent les autorités locales à agir, en vue de remédier à cette lamentable situation. «Nous n’en pouvons plus. Les ordures ménagères s’entassent, laissant échapper des odeurs insupportables», tonne une habitante de la cité. «La préservation de l’environnement dans notre commune semble reléguée au second plan par les responsables concernés. On se demande d’ailleurs pourquoi ces derniers ne réagissent pas et laissent la situation se dégrader, en plein milieu urbain». À signaler que ces images hideuses portent atteinte à l’environnement et représentent un véritable danger pour les enfants et la santé publique. Un décor similaire est visible à la sortie de la cité Chouhada et sur la route menant vers l’ancien marché de gros.

La réalisation d’un trottoir à l’arrêt

Par ailleurs, les travaux d’aménagement d’un trottoir sur la chaussée de la route menant vers la cité Akbou sont à l’arrêt depuis plus de trois mois, a-t-on appris. Et selon les témoignages recueillis sur place, l’entreprise chargée de réaliser ce trottoir avait lancé les travaux en janvier dernier. Le taux de réalisation a atteint 60 %. Mais ce chantier est abandonné depuis le mois de juin dernier, au grand dam des résidents de la région. A cet effet, les usagers de cette route exhortent les autorités locales à agir dans les plus brefs délais, en vue de relancer les travaux.

A signaler que les résidents de la cité Akbou et ceux du village Abla ont fait des pieds et des mains pour bénéficier de ce projet, en raison, notamment, de l’exigüité du chemin et du manque de sécurité pour les véhicules et les piétons. Par conséquent, l’arrêt des travaux a suscité leur mécontentement. «Je ne comprends pas pourquoi l’entreprise chargée de la réalisation de ce trottoir a abandonné le projet depuis plusieurs mois. Pourtant, le taux d’avancement a atteint plus de 60 %», dira un citoyen de la région. Et d’ajouter : «J’appelle les élus locaux à agir au plus vite, en vue de relancer les travaux.»

Rachid Aissiou

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