Quand Boumerdès passe au vert

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Le taux de traitement écologique des déchets à l’échelle de la wilaya de Boumerdès avoisine les 90%. Ce volume a été atteint grâce à la réalisation de deux centres d’enfouissement technique (CET) à Corso et à Zemmouri.

Ces deux structures environnementales réalisées respectivement en 2013 et 2018, ont la capacité de traitement des déchets de plus de 7 millions de tonnes par an. Les deux structures sont dotées, selon un communiqué de presse de l’entreprise publique de gestion des centres d’enfouissement technique, des plus récents équipements technologiques en vigueur en matière de traitement, de récupération et de recyclage des déchets ménagers.

Le CET de Corso, doté de quatre casiers et un espace d’enfouissement ainsi qu’un centre de tri, recevait des déchets en provenance de plusieurs communes de la wilaya ainsi que des autres collectivités et entreprises issues des autres wilayas du pays. Par conséquent, sa capacité de traitement diminue du fait de volume important des déchets.

Ce qui a nécessité la création d’un autre CET à Zaatra dans la commune de Zemmouri en juin 2018 d’une capacité de 150 tonnes de déchets par jour. Cette structure de traitement de déchets a été conçue pour recevoir les ordures en provenance des localités de l’Est de la wilaya, notamment Bordj Ménaïel, Dellys et Afir.

«La réalisation de ces centres d’enfouissement techniques ont été d’un grand apport dans la préservation de l’environnement dans la wilaya», lit-on dans le communiqué. «L’ouverture de ces centres a permis l’éradication de quatorze décharges sauvages sur le territoire de la wilaya de Boumerdès.

Malgré ces efforts, force est de constater des insuffisances au niveau local, notamment en matière de collecte des ordures ménagères d’où la nécessite de création de Madi-Net, une unité ralliée à l’établissement public de wilaya de gestion des centres d’enfouissement technique (CET) chargée du ramassage des déchets qui sont acheminés par la suite vers les CET», ont appuyé les rédacteurs de communiqué.

Depuis sa création en 2017, Madi-Net a pu éradiquer une quinzaine de décharges sauvages à travers les municipalités où elle existe, notamment à Boumerdès, Ouled Hedadj, Hammadi, Zemmouri, Thénia, Corso et Khemis El Khechna. Plusieurs décharges sauvages au niveau d’importants axes routiers, à l’exemple des RN 5 et 24 y ont été également éradiquées.

La préservation de l’environnement ne s’est pas limitée dans l’éradication des décharges sauvages et de collecte des déchets, mais elle s’est étendue à l’aménagement et l’entretien des espaces verts. Ceci a permis l’ouverture et l’embellissement de huit jardins publics, dont celui du 21 mai 2003 qui est resté fermé durant plus de dix ans.

La filiale Madi-Vert fut alors créée pour entretenir et aménager les jardins et espaces dans plusieurs localités, notamment à Boumerdès, Corso et Boudouaou El Bahri. Parmi ces espaces verts, on cite à titre d’exemple le jardin du 11 décembre 1960 au niveau de l’entrée Ouest de la ville de l’ex-Rocher noir, le jardin du 21 mai 2003 fermé durant plusieurs années, le jardin Haid Sofiane qui jouxte le rectorat de l’université M’hamed Bouguerra (UMBB) et le jardin de Liberté à l’entrée Est de la ville des sciences et de la pensée.

Ces endroits sont devenus un lieu de prédilection et de villégiature pour des milliers de familles cherchant le repos en dehors du stress urbain et des nuisances quotidiennes. Le plus important flux d’estivants a été enregistré au niveau de ces jardins lors de la saison estivale écoulée. Ce flux a été également enregistré au niveau des plages de la région, où les agents de Madi Plage l’ont totalement nettoyé et récupéré près de 60 tonnes de bouteilles en plastiques.

Y. Z.

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