Quand l’APC s’embourbe dans le foot…

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Depuis le lancement du tournoi de football initié par l’APC, en collaboration avec une équipe d’organisateurs, tout se déroulait dans de très bonnes conditions, avec la participation de vingt équipes issues de la commune et des communes voisines, Aïn Zaouia et Frikat, et trois équipes de vétérans jusqu’aux demi-finales. Mais ce n’est plus le cas depuis dimanche dernier.

En effet, bien que la première demi-finale ayant opposé les jeunes du village Les Tellache, sur les hauteurs de la ville, à leurs homologues de la cité Samba, abritée par le stade Mohamed Boumghar, ait été officiée par un trio d’arbitres expérimenté, elle a été arrêtée peu avant le coup de sifflet final à cause d’un grand débordement.

«C’était un match à enjeu. Samba a ouvert le score puis ses adversaires ont nivelé la marque et ajouté un deuxième but. A quelques minutes de la fin, les jeunes de Samba ont marqué. Mais là, il y a eu une incompréhension entre l’arbitre central, qui a désigné le centre alors que son assistant avait signalé un hors-jeu. Le but ayant été refusé, les dirigeants et les remplaçants de Samba se sont rués sur l’arbitre pour l’agresser. On ne pouvait plus alors continuer la partie», raconte Ahmed Sehad, l’un des organisateurs. Le lendemain, ajoute-t-il, il a expliqué la situation au maire.

«De toutes les façons, nous avons pris la décision d’arrêter le tournoi. Pourtant, dans cette commune, il n’y a pas eu de tournoi depuis 2013. C’était une occasion pour les jeunes de s’occuper pendant l’été. Trente trois jours de compétition, c’était vraiment formidable. Nous avons mis tous les moyens pour organiser ce tournoi. En tout cas, nous avons décidé de ne plus continuer. Si l’APC veut aller jusqu’au bout, sa responsabilité est engagée», poursuit notre interlocuteur.

La deuxième demi-finale, qui devait opposer lundi dernier une équipe d’Aïn Zaouia et l’équipe A de la cité de l’Indépendance, n’a pas eu lieu. Il faudra donc attendre quelques jours pour connaître le sort réservé à ce tournoi ayant drainé des foules depuis son lancement, d’autant plus que certaines équipes renferment en leur sein des joueurs de club. Peut-être qu’un terrain d’entente sera trouvé entre les parties concernées et des décisions fermes prises pour qu’il puisse se poursuivre.

D’ailleurs, même les dirigeants de l’ES Draâ El-Mizan, pensionnaire de la Régionale 2, ont eu l’occasion de superviser certains jeunes qui pourraient faire partie de l’effectif du club durant la saison 2019/2020. Avant tout, le sport est une distraction, où la violence et autres mauvais comportements sont bannis. La raison doit donc l’emporter. A bon entendeur !

Amar Ouramdane

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