Avec les fortes chutes de pluies de samedi dernier, précédées 24h auparavant par une vague de froid, l’hiver s’installe pour de bon. Malheureusement, cela se passe dans les mêmes conditions que les années précédentes en matière d’entretien d’infrastructures et ouvrages d’utilité publics. Mis à part les trois dalots d’Ighrem dans la commune d’Ahnif, à l’origine de dangereux débordements qui sont pris en charge par la subdivision des travaux publics (STP) de M’Chedallah, le reste des points noirs sur ce volet sont toujours dans le même état. L’on peut citer l’inondation à répétitions à la moindre chute de pluie du boulevard central reliant l’ancienne à la nouvelle ville de M’Chedallah qui est un tronçon d’un km de la RN30.
Les mêmes inondations sont aussi enregistrées au niveau du boulevard central de Chorfa qui est un tronçon de la RN15 et aussi sur celui du chef-lieu de commune d’Ath Mansour qui lui est un tronçon de la RN5. Les raisons de ces débordements sont les mêmes, à savoir l’absence de système de drainage des eaux pluviales. Dans la commune d’Aghbalou en plus du boulevard central de Selloum qui est un tronçon de la RN15 complètement délabré et défoncé après le passage de plusieurs réseaux de transports, tels que l’AEP, le gaz naturel, la fibre optique et l’assainissement dont la remise en état à la fin du chantier n’a jamais été appliquée, plusieurs rues du chef-lieu de cette commune subissent les mêmes inondations à répétition durant toute la saison humide.
Dans cette commune, ce genre d’inondations et stagnation des eaux se résultent par d’effroyables mouvements géologiques, du fait d’être située en haute montagne sur un terrain fort accidenté. Sur la partie basse de la municipalité, c’est plutôt le chemin vicinal reliant Chorfa à Tazmalt via Aamouch et Houari qui se transforme en véritable piscine aggravé par les débordements d’Assif Ath Hemdoun au niveau du petit pont de faibles dimensions. Ces débordements menacent plusieurs habitations et des dizaines de vergers et oliveraies. À Saharidj, c’est la partie inférieure du chef-lieu de commune qui enregistre des inondations spectaculaires à chaque perturbation climatique. Cette situation dure depuis au moins une dizaine d’années et elle s’aggrave progressivement sans que rien ne soit entreprit pour y mettre un terme. Certes la plupart de ces points noirs évoqués sont de l’envergure sectoriel car nécessitant d’importantes enveloppes financières, mais le reste peut être pris dans le programme des PCD des communes et inscrits au chapitre aménagements et entretiens.
Oulaid Soualah

