«Quand on fait ce qu’on aime, on oublie les vicissitudes de la vie»

Partager

Les vicissitudes de la vie, la poétesse Ouiza Aït Gherbi a su les dépasser avec beaucoup de volonté et de courage, et ce, grâce à sa passion pour la poésie qui coule dans ses veines et qui est devenue son amie dès son jeune âge.

La Dépêche de Kabylie : Quand avez-vous commencé à faire de la poésie ?

Ouiza Aït Gherbi : J’ai commencé à faire de la poésie dès mon jeune âge, c’est un art que j’exploite. Au début, je faisais part de mes idées aux jeunes filles de mon entourage et par la suite à un public élargi, notamment lors de ma première participation, le 16 mars 1995, au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri à un récital poétique organisé par une association et en 1999 au Festival de la poésie en hommage à Matoub Lounes.

Qu’avez-vous produit ?

J’ai un recueil de poésie en tamazight (ma langue maternelle), qui est en instance d’édition à l’édition planétaire. Il est composé de plus de 70 poèmes sur différents thèmes, tels la maman, les déceptions… En parallèle, je travaille avec le chanteur Louizini, on a fait un produit commun en 2016, 2017 et 2018. On compose ensemble les textes.

Comment trouvez-vous l’inspiration ?

L’inspiration vient à tout moment et quand elle vient, je laisse tout en suspens pour écrire. Quand on a la sensation de faire ce qu’on aime, on oublie les vicissitudes de la vie. Prochainement, mon CD de poésie sur un fond musical sera sur le marché, je l’ai enregistré surtout pour les personnes qui ne savent pas lire, de ce fait, elles pourront écouter ma poésie. Je ne veux pas laisser mes poèmes dans l’anonymat. J’ai deux manuscrits en tamazight en instance et également une centaine de poèmes en français.

Propos recueillis par Sonia Illoul

Partager