Que faire face aux maladies des abeilles ?

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Améliorer les connaissances des apiculteurs pour assurer une récolte qualitative et quantitative des produits de la ruche était le but d’une Journée de formation et de sensibilisation sur l’apiculture organisée, jeudi dernier, à Amizour.

L’occasion a été offerte, par la Subdivision agricole aux apiculteurs issus des six communes de la région, ayant en outre bénéficié d’aides durant l’exercice 2019, de rencontrer leurs fournisseurs en matière d’abeilles, de ruches et de tous les accessoires nécessaires à cette filière, très en vogue ces dernières années. Il est à rappeler que ce rendez-vous annuel avait pour thèmes : «La bonne conduite des apiculteurs durant toute l’année» et «Les maladies de l’abeille». «Il est capital que tout apiculteur puisse connaître comme il se doit les bonnes pratiques à suivre, selon les saisons, car les besoins de la ruche et de son insecte sont liés au changement climatique.

Ce sont ces pratiques que nous avons expliqué à nos apiculteurs», souligne Hamanou Mansouri, président de l’association «APEDEVI», lors de sa communication. Mais une bonne conduite pour un meilleur produit ne suffit pas si l’on ne met pas le paquet pour sauvegarder la santé de l’abeille et maintenir le bon environnement de la ruche. A cet effet, le Dr Samia Yousfi, vétérinaire et inspectrice à la Subdivision agricole d’Amizour, qui a traité le thème des maladies de l’abeille, a assuré : «Il est impératif d’expliquer à nos apiculteurs, les pathologies les plus fréquentes qui risquent de ravager les populations d’abeilles et il y en a plusieurs. On retient la varoise, l’acariose, la nosémose, la loque, américaine et européenne.

D’ailleurs, notre intervention est axée sur les règles de prophylaxie.» Il s’agit de maladies dues à des germes nocifs, souvent des parasites devenus un mal récurrent qui obsède les apiculteurs aujourd’hui. «Cette journée est très bénéfique pour nous, car il y a des facettes de cette activité que nous ignorons. Ces communications vont nous éclairer pour prendre soin de nos abeilles et nos ruches», a estimé l’un des apiculteurs présent. Le subdivisionnaire d’Amizour, Nadir Rabia, pour sa part, considère que cette Journée fait partie de la formation continue des apiculteurs, dont le nombre augmente de plus en plus : «Mais il fallait les encadrer tout le temps, afin de valoriser cette filière pour assurer une bonne production de miel et des autres produits de la ruche.

Tel est d’ailleurs notre souci.» A noter que cette Journée de formation et de sensibilisation sur l’apiculture a touché les 128 apiculteurs ayant bénéficié, cette année, d’aides de la part des services des forêts et de la Direction des services agricoles de la wilaya de Béjaïa (DSA), à savoir la distribution de 1 250 ruches.

Nadir Touati

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