Les citoyens ont soif dans la région la plus riche en ressources hydriques à l’échelle de la wilaya de Bouira. En effet, et depuis le début de la saison chaude, plusieurs localités à travers la daïra de M’Chedallah ont renoué avec de longues ruptures de l’alimentation en eau potable.
C’est le cas notamment de Tamourt Ouzemour, une agglomération périphérique des chefs-lieux de daïra et de commune, et à forte concentration démographique. Une dizaine de représentants de cette localité, rencontrés dimanche dernier, ont fait part de leur désarroi face à cette longue pénurie durant la plus chaude période de l’année qu’ils amputent à une mauvaise répartition du précieux liquide qu’ils reçoivent du captage de la phénoménale source noire (Ainser averkan) à partir de la commune de Saharidj.
Ces malheureux pères de familles affirment que l’eau a cessé de couler dans leurs robinets depuis le mois du Ramadhan sans qu’aucun palliatif ne soit mis en place pour parer à cette pénible situation.
Par le passé, et pour pallier cette pénurie, il était procédé à leur approvisionnement par citernes tractées. Mais il n’en est rien cette année. Sur un autre volet, ils dénoncent le bâclage du projet de rénovation du réseau d’AEP récemment réceptionné et mis en service et qui présente de multiples avaries à l’origine d’un énorme gaspillage de l’eau potable.
Le cas suivant qu’ils dénoncent avec force est celui des deux brises charges et qui font aussi office de répartiteurs situés au village Aggach dans la commune de Saharidj et à Ath Yevrahim au lieu dit Amdoun dont les portes d’accès sont laissées ouvertes à la portée du premier venu alors qu’ils doivent être cadenassés et contrôlés.
Signalons que même le réseau du transport à partir de la source noire comporte plusieurs points noirs sur lesquels se manifestent des avaries notamment au niveau du brise charge situé au lieu dit Takidount sur lequel les équipes de l’ADE sont intervenues plus d’une dizaine de fois sans qu’elles ne soient définitivement réparées.
Situées en plein milieu de la chaussée de la route secondaire qui relie les deux chefs-lieux de communes de Saharidj et de M’chedallah via Ath Yevrahim, ces avaries sont non seulement à l’origine d’un important gaspillage de l’eau mais aussi détériorent la chaussée récemment rénovée.
Oulaid Soualah

