Les dépotoirs sauvages pullulent à travers la commune de Boudjellil, située à 87 km au Sud-ouest de Béjaïa. Ils se forment souvent sur les accotements des routes, comme le CW42A, avec des amas constitués principalement d’emballages en plastique et de boissons alcoolisées.
Pourtant, des campagnes de nettoyage ont été initiées récemment au niveau des points infestés de détritus et des panneaux interdisant le jet d’ordures anarchique ont été installés un peu partout. C’est le cas à l’entrée du chef-lieu municipal de Boudjellil, à quelques mètres de l’ancienne carrière d’agrégat. Mais la pollution a vite regagné cet endroit en dépit de l’implantation d’un panneau y interdisant le déversement des ordures.
Sur les autres chemins communaux parcourant la municipalité, l’on a droit au même décor insalubre. En effet, sur les abords des routes vicinales qui mènent aux villages Tala Lbir, Tigrine, Ath Wihdane ou Mechik, des monticules d’ordures et des déchets en tous genres s’entassent, en débordant sur les espaces verts, plantés de pins d’Alep et d’oliviers, qui longent ces chemins, délabrés au demeurant.
L’environnement en prend un sérieux coup avec une pollution qui a atteint des seuils alarmants. «Des déchets, des débris et autres déblais jonchent les accotements des chemins en débordant en pleines pineraies. C’est une véritable menace qui pèse sur l’écosystème. C’est vraiment désolant que de constater que nos belles forêts, constituées notamment de pins d’Alep, sont envahies par la saleté !
Les indélicats doivent se ressaisir, car cette pollution, ils vont la payer très cher, en ce sens qu’elle se retournera un jour contre eux avec la contamination de la nappe phréatique, des récoltes et autres», regrette un amoureux de la nature.
S. Y.