Rien qu’une amélioration dans l’AEP, pour le reste…

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Pour se rendre à Takhribt, aux confins de la région de Maâtkas, il faudrait prendre le chemin d’Ait Zaim qui descend du chef-lieu de la commune jusqu’au village El Bir. De là, il faut encore descendre quelque 300 m pour enfin atteindre la limite supérieur du village d’où il faut encore descendre pour atteindre la limite inférieur qui surplombe l’oued Bouguedoura, allant le long du chemin qui mène de Draâ Ben Khedda à Boghni et où sont nichées les dernières habitations.

C’est dire toutes les difficultés que peuvent rencontrer les habitants de ce village du au manque d’égards des autorités conjugué à sa situation et relief géographique, accentué par l’éloignement que ce soit du chef-lieu de leur commune que de Boghni et de Draâ Ben Khedda.

Les conditions de vie à ce niveau ne sont guère aisées du fait des manques dans la quasi-totalité des secteurs de développement. L’état de la route qui mène d’El Bir vers ce village renseigne un peu sur cet état. Dégradée fortement suite au passage des conduites de gaz de ville, la route est boueuse en hiver et poussiéreuse en été et elle fait subir les pires difficultés aux automobilistes de ce village. “Nous avons eu la promesse du chef de daïra de la revêtir soit en béton soit en goudron, lors de la réunion que nous avons eu avec lui la dernière fois. Souhaitons que cela ne va tarder”, dira un membre du comité de village.

L’éclairage public, pourtant réalisé complètement sur la route qui y mène il y a quelques années, est inopérationnel. L’alimentation en eau potable, même s’il y a eu une petite amélioration du fait de la décision d’alimenter le village depuis la commune voisine de Tirmitine, selon notre source, est toujours insuffisante pour couvrir les besoins en la matière.

«Auparavant, quand le village était alimenté à partir de Maâtkas, l’eau n’arrivait jamais dans la plupart des foyers. Mais lors de la dernière réunion, en présence des responsables de l’ADE de Maâtkas et de Draâ Ben Khedda, on a décidé de rouvrir la conduite qui nous desservait auparavant de Zerrouda, Tirmitine. A présent, la sitaution s’est améliorée relativement mais reste insuffisante», ajoute notre source.

Notre interlocuteur parlera d’autres volets dont souffre le village et le plus important à ses yeux est celui de la jeunesse. En effet, selon lui, aucune structure destinée à cette frange névralgique n’a été dédiée au village pour profiter aux jeunes. «Même pas un terrain vague pour permettre à nos jeunes de s’adonner à leur sport favori qui est le football», dira-t-il.

Rabah A.

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