Risques de MTH et d’affaissements

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Une importante avarie, survenue depuis longtemps au quartier des 18 logements LSP au chef-lieu de la commune de M’Chedallah, commence à susciter l’ire des riverains. Le plus inquiétant dans ce cas est le fait que cette avarie survienne à un endroit proche du siège de la brigade de gendarmerie où les deux réseaux d’assainissement et de l’AEP se rencontrent en plus du risque d’affaissement de deux blocs résidentiels réalisés en R+5 situés sur le niveau supérieur par rapport à l’avarie. D’ores et déjà, quelques inquiétants affaissements commencent à se manifester sur le trottoir devant ces deux blocs en bordure de la rue Makhlouf Amar.

Les eaux usées provenant de cette avarie forment une répugnante mare au pied de l’escalier qui relie cette rue au niveau inférieur de cet important quartier dans lequel pataugent les citoyens, notamment les écoliers qui fréquentent le lycée Ben Badis, et la rue commerciale située sur la partie inférieure. À l’endroit même où stagnent ces eaux usées, a poussé un tapis vert d’herbes aquatiques où se réfugient toutes sortes d’insectes qui infestent les bâtiments mitoyens dont une boulangerie située à moins de 20 mètres.

Il y a lieu de signaler que les escaliers qui relient les trois niveaux de ce quartier populeux sont complètement délabrés et nécessitent une opération de restauration en urgence pour éviter des accidents en ces lieux. De nombreux riverains rencontrés ont tenu à dénoncer cet état de fait et à interpeller les pouvoirs publics. Il y a lieu d’agir vite pour mettre un terme à cette avarie menaçante sur plusieurs volets.

Et les grilles des rigoles détériorées

Que ce soit dans l’ancienne ville ou au niveau de la nouvelle ville de M’Chedallah, la majorité des grilles forgées qui recouvrent les rigoles de drainage des eaux pluviales qui traversent les rues et les couvercles des regards et avaloirs ont disparu en certains endroits ou sont carrément détériorés dans d’autres. C’est le cas notamment de l’une de ces rigoles qui traverse la rue qui prend naissance sur la RN30 devant le siège de la Subdivision des travaux publics (STP) desservant le côté Ouest de la ville ou celle qui relie le boulevard central de la nouvelle ville au siège de l’OPGI dont des éléments ont disparu et ceux toujours en place sont tordus, ce qui constitue un grand danger tant pour les véhicules et les motos que pour les piétons.

Un état de fait qui dure depuis plusieurs années sans que l’on songe à les remplacer. Au niveau de la nouvelle ville, ce sont surtout les couvercles de regards et caniveaux de grandes dimensions, des ouvrages réalisés en plein milieu des trottoirs durant la réalisation du projet de modernisation du boulevard central du chef-lieu de daïra en 2012 qui ont disparu. Ces caniveaux béants, larges de plus d’un mètre et profonds de 1,5 mètres, parsemés le long de ce boulevard, sont un véritable piège pour les piétons notamment les non voyants et les milliers d’élèves qui fréquentent le lycée Nasr Eddine M’chedalli, l’école primaire Ammarene Aissa et le CEM Amrouche Mouloud en plus des nombreux voyageurs qui fréquentent l’arrêt de bus du carrefour d’Oughazi.

Ces ouvrages réalisés en pleine centre-ville sont de véritables pièges qui doivent être pris en charge en urgence. Il est utile de signaler que certaines portions du boulevard principal de la ville de M’Chedallah qui n’est en fait qu’un tronçon de la RN30 présentent de nombreuses dégradations, notamment à hauteur de l’ancien marché hebdomadaire sis à Zouzamene. Le bitume s’est beaucoup dégradé et la circulation est laborieuse. Ces portions de route nécessitent à présent une opération de réhabilitation.

Oulaid Soualah

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