Salah Louni lauréat

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Ce n’est pas la première fois que le jeune auteur et poète, Salah Louni, la trentaine passée, obtient une distinction dans un concours. Pour cette fois-ci, il a participé, entre le 28 au le 30 mars dernier à Béjaïa, à l’initiative de l’association culturelle Adrar N’Fad, à la 17e édition du Festival national de poésie amazighe et au deuxième concours de la nouvelle d’expression amazighe.

Au terme de ce concours auquel ont pris part neuf nouvellistes, il a décroché le premier prix de la meilleure nouvelle en tamazight en hommage à feu Mouloud Mammeri. «C’est une consécration pour ma nouvelle engagée de sept pages. J’étais très content de ce prix d’autant plus que le jury était composé d’auteurs expérimentés dans ce genre littéraire», dira le jeune poète au lendemain de cette première place ô combien méritée. Et en 2018, Salah Louni a obtenu, au même festival, le premier prix organisé par Adrar N’Fad.

«Pour cette année, je n’ai pas participé au concours de poésie parce que le règlement intérieur qui régit ce festival ne permet pas aux participants de prendre part qu’après deux ans», soulignera-t-il. Cette consécration vient s’ajouter à d’autres prix remportés ces dernières années. «J’ai eu aussi en 2018 le prix au grand concours organisé en hommage à Kamel Amzal et Rachid Amara par l’Université Mouloud Mammeri à l’intention des artistes étudiants.

En 2015, j’ai obtenu le 2e prix à Ath Zikki (Bouzguène) organisé par l’association Smail Zikki en hommage à Smail Ath Zikki et la même année, j’étais gratifié du 2e prix au festival national d’expression amazighe à M’Chedallah (ex-Maillot) et en 2015 aussi j’ai reçu le 3e prix à Adrar N’Fad en hommage à Dda L’Mulud Nath Maâmar», confiera-t-il. Le jeune poète Salah Louni se distingue par la nouvelle approche de la poésie amazighe dans son groupe de l’Union des poètes solidaires (Amedyez).

«Nous avons publié le premier manifeste poétique et littéraire. Pour le moment, il est le premier en Afrique du Nord. Nous avons une autre vision de la poésie traditionnelle. C’est un nouveau mouvement dans le style et les thématiques», expliquera-t-il. Cet auteur trouve que c’est plus difficile de s’engager dans la nouvelle que dans la poésie. «C’est un genre littéraire redouté par beaucoup d’auteurs», dira-t-il avant de nous confier qu’il est sur un projet d’écriture d’un recueil de nouvelles.

Salah Louni se consacre toujours à l’écriture non seulement en tamazight mais aussi en langues française, anglaise et allemande d’autant plus qu’il a plusieurs diplômes dont une licence classique en langue et littérature allemande obtenue à l’université d’Alger et des études en langue anglaise à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Il a édité, en outre, en octobre dernier son premier recueil de poésie intitulé «Adlisfus n tayri tameâmmrit» aux éditions «Imru».

Amar O.

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