Sans actes de propriété depuis 36 ans !

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Les habitants du lotissement 5 Juillet ne savent plus à quelle autorité s’adresser. Le problème des actes de propriété ne leur donne pas l’opportunité de jouir pleinement de leurs lots de terrains déjà bâtis. Leur histoire remonte à l’année 1983.

«Nous n’avions eu que des actes administratifs et depuis nous attendons toujours la régularisation de nos terrains parce que, maintenant, même pour avoir son livret foncier, il faudrait l’acte de propriété.

Toutes nos démarches semblent ne pas aboutir même si toutes les réserves du début étaient toutes levées», explique un habitant de cet important quartier du chef-lieu communal, qui rappelle que de nombreuses actions de protestation ont été menées par ces résidents devant l’APC et que des écrits ont été envoyés à tous les responsables concernés. Et de dire: «Quelques années après, l’APC sortante avait changé le plan du lotissement en proposant de réserver les espaces verts aux projets d’utilité publique.

Décision que nous avions contestée». Pour en savoir plus, nous avons pris attache avec M Said Allel, en sa qualité de président de l’association de ce lotissement. «Après l’installation de la nouvelle APC, nous avons encore soulevé le problème aux arrivés à la tête de la commune. Une délibération a été tenue et les lots réservés aux infrastructures publiques ont repris leur vocation initiale, c’est-à-dire ils seront toujours des espaces verts.

Nous avons cru que le problème était résolu. Mais, aux dernières nouvelles, nous avons appris que le bureau d’études ne voulait pas remettre les copies du plan à l’APC et à l’agence foncière parce qu’il y avait un avenant de 60 millions de centimes qu’il faudrait régler», répond-il. Selon notre interlocuteur, l’agence aurait demandé que cette somme soit à la charge des habitants.

«Nous n’allons payer aucun sou. Notre association n’a engagé aucun bureau d’étude. C’est à l’agence de payer ou un autre organisme. Le citoyen ne demande que la régularisation de son lot qui remonte à 36 ans ! D’ailleurs, une réunion a été tenue à cet effet en présence d’un adjoint au maire à la wilaya avec le responsable foncier», poursuit-il. Les membres du bureau de l’association, à leur tête le président, ont saisi l’occasion d’interpeller le directeur foncier de la wilaya, le wali et même le ministre de l’Habitat.

«Si notre problème n’est pas pris au sérieux, nous allons encore mener des actions car nous sommes convaincus que quelque part il y a anguille sous roche», déclare au terme de ce contact le président de l’association précitée.

Amar Ouramdane.

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