Seule une unité de soins…

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Le village Amirouche, situé à 5 km du chef-lieu d’Akbou, manque cruellement d’équipements publics de base. Cette bourgade rurale, traversée par une RN26 très dense en circulation automobile, ne dispose même pas des indispensables antenne administrative et bureau de poste, deux structures administratives importantes dans la vie de tous les jours.

Effet, en dépit d’une population qui dépasse légèrement les 2 000 âmes, ce patelin demeure dépourvu des établissements administratifs publics précités. Seule une unité de soins y est implantée, mais celle-ci n’arrive pas à couvrir les besoins, car accusant des insuffisances en personnel médical et un manque de moyens matériels. Ainsi donc, pour se faire délivrer tout document administratif, comme l’extrait d’acte de naissance, l’attestation de résidence et toute autre «paperasse», les habitants du village Amirouche se voient obligés de se déplacer jusqu’au double chef-lieu municipal et de daïra d’Akbou.

Idem pour les prestations de services postales, dont les usagers à Amirouche se déplacent également à Akbou ou à Tazmalt. Ce qui ne manque pas de provoquer leur ire, car, en plus des désagréments des longs trajets, ils doivent débourser de coûteuses sommes d’argent pour rejoindre leurs destinations. «C’est pas normal qu’un village comme le nôtre, peuplé de plus de 2 000 habitants, ne possède pas ses propres bureau de poste et antenne administrative !

Pour les prestations postales, je pense surtout aux vieux et vieilles retraités qui doivent faire plusieurs kilomètres afin d’empocher leurs pensions de retraite! Aussi, pour avoir un simple extrait d’acte de naissance, par exemple, il faut aller jusqu’à Akbou sur 10 km en aller/retour, cela sans parler des dépenses liées au transport, à la restauration et autres frais ! Notre village vraiment mieux», note l’un des habitants de l’Ex-Riquet.

S. Y.

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