Six projets retenus à Aït Bouaddou

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540 millions de centimes ont été débloqués, dans le cadre du programme d’appui au développement de l’agriculture de montagne, par l’Union Européenne, au profit des paysans de la commune d’Aït Bouaddou.

La somme servira à financer six projets sélectionnés : 1 unité de production de champignons ; 2 fermes agro-écologiques (pépinières) ; 2 fermes apicoles et 1 autre pour l’amélioration de la race bovine locale. Le montant destiné à chaque opération varie entre 40 et 100 millions de centimes.

Les bénéficiaires ont signé leurs contrats, lors d’une rencontre, jeudi dernier, tenue à la bibliothèque communale d’Ait Bouaddou, au sud de Tizi Ouzou, entre les différents partenaires du programme d’appui aux communautés paysannes du parc national du Djurdjura (PND), en coopération avec l’UE, en présence des élus, du directeur du PND, du chef du secteur de Tala Guilef, du représentant de la Conservation des forêts de la wilaya, en la personne du chef de la circonscription des services des forêts de Draâ El-Mizan, et du coordinateur de ce programme et représentant d’AREA-Ed.

«Nous sommes heureux de vous accueillir dans notre commune et heureux pour les bénéficiaires de ces contrats qui pourront ainsi lancer leurs projets. C’est une opportunité pour le développement des activités agricoles de montagne et pour le développement de notre commune. C’est un travail de longue haleine que notre APC a accompagné depuis son lancement en janvier 2018», a indiqué M. Merabti Mohand Arab, élu à l’APC.

Dans leurs interventions respectives, les différents partenaires estimeront que «c’est un premier pas de franchi, en attendant la concrétisation de tous les projets accordés aux paysans». De son côté, M. Mounir Bencharif, représentant d’AREA-Ed (Association nationale de réflexion, d’échanges et d’aides pour l’environnement et le développement), est longuement revenu sur les étapes de ce long chemin depuis son initiation : «Nous avons cinq projets accordés en collaboration avec l’Union Européenne, au profit de cinq communes, deux au parc national des Babors (Sétif), deux autres à Tlemcen et la commune d’Aït Bouadou où on se retrouve aujourd’hui, pour remettre les contrats aux bénéficiaires», a-t-il expliqué, précisant que «six dossiers ont été retenus sur les dix-huit présélectionnés sur la base de trois ou quatre critères bien précis.

Tous les dossiers se valent, mais les moyens financiers ne nous permettent d’en retenir que six. Néanmoins, ces présélectionnés ne doivent pas se décourager, car d’une part ils ont déjà bénéficié de formations dans plusieurs filières et d’autre part ils pourront être sélectionnés une prochaine fois». Quant aux objectifs, ils sont clairs, à savoir inciter les communautés paysannes vivant à proximité de ces parcs nationaux à relancer leurs activités ancestrales avec une nouvelle approche et ensuite développer leurs projets en servant d’exemple aux autres paysans résidant à proximité de ce parc national. Au terme de la signature des contrats, les bénéficiaires ont promis d’honorer leurs engagements en se donnant à fond pour concrétiser les objectifs assignés à ce programme.

Hocine T.

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