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Quand le naturel rime avec la générosité absolue

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nPar Samia A. B.

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Les femmes instruites, même si leur côté femme active les contraint à plus d’efforts et d’acrobaties même pour assurer l’allaitement maternel et le maintenir jusqu’à un âge plus ou moins raisonnable de l’enfant, sont particulièrement conscientes des bienfaits de l’allaitement exclusivement maternel pour la santé de leurs enfants et leurs vies futures. La vie moderne réfère bien des responsabilités aux femmes, nous le consentons, mais existe-t-il un autre objectif pour une maman que le bien-être de son enfant ? Pourrait-elle décider de lui procurer le confort matériel au dépend d’une meilleure santé ? Que des prétextes ! Il est tout à fait possible d’allaiter son enfant, même en reprenant son activité professionnelle. Si l’OMS plaide en faveur de la poursuite de l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de deux ans et même au- delà, ce n’est certainement pas pour le fun de faire des recommandations. L’allaitement du nourrisson jusqu’à ses deux années figure parmi les quatre points essentiels de la Déclaration Innocenti.

Cette Déclaration, adoptée en août 1990, a par la suite été approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé et le Comité exécutif de l’Unicef pour la protection, la promotion et le soutien de l’allaitement maternel. Il existe même une semaine mondiale de l’allaitement maternel, la première semaine du mois d’août, chaque année, qui passe inaperçue en Algérie. Comment une femme, dite instruite, ou une mère tout court peut ignorer tous les bienfaits du lait maternel sur la santé de son bébé ? Elles sont bien nombreuses, pour des considérations bien subjectives et même d’un simplet inexcusable, refuse d’allaiter leurs enfants. Nous excluons bien entendu celles qui n’ont pas la chance d’avoir une lactation abondante, bien que les spécialistes sont unanimes sur le fait que la lactation n’est favorisée que par le mécanisme de la succion. Il suffit, donc, de laisser son bébé tirer pour avoir du lait.

C’est aussi simple que ça. Il est rare de manquer de lait. Une fois l’allaitement démarré, il n’y aura pas de problème à partir du moment où l’enfant tète de façon fréquente et « efficace », car c’est la succion du bébé qui entretient la fabrication du lait. D’autres excuses sont souvent avancées, et malheureusement appuyées par certains médecins. Il semblerait que l’allaitement exclusivement maternel expose plus l’enfant aux risques anémies, le lait maternel étant relativement pauvre en fer. Ce n’est certainement pas une raison pour les mamans, ni pour certains médecins d’incriminer le lait maternel et lui mettre sur le dos les cas d’anémies infantiles. Les bébés nourris au lait maternisé, donc, au biberon connaissent aussi et autant les carences en fer. «C’est mon gynécologue qui m’a conseillé l’allaitement mixte. Il m’a expliqué que le lait maternel est pauvre en fer et que mon fils risque d’avoir des problèmes d’anémie. Cela m’arrange un peu puisque je dois bientôt reprendre le travail. Et puis, je ne suis pas une grande «productrice» de lait. J’ai peu de lait. Je compense alors avec le biberon», nous raconte Salima, 41 ans. Salima, sur le conseil de son gynécologue, était déjà bien déterminée à adopter l’allaitement mixte, avant même de savoir qu’elle ne «produit» pas assez ! Ce qu’elle ne sait pas c’est que la quantité de lait ne dépend que de l’insistance du bébé à la succion. Et si bébé est limité et l’allaitement maternel est basé sur un programme de deux fois par jour, à des heures fixes, il ne faut pas espérer avoir plus de lait ni se plaindre que source tarisse bien vite ! Sur avis de son gynécoloque, qui a du se découvrir au passage une vocation de conseiller maternel, Salima a accouché par césarienne. Notre interlocutrice a du se séparer de son enfant dès sa naissance ! Dans certains établissements, on renvoie les enfants nés d’un accouchement par césarienne le temps d’hospitalisation de la maman. Une règle qui doit être remise en question. Il est déjà criminel de séparer l’enfant de sa mère, les premiers jours de son existence. La première tétée généralement conseillée à deux heures de l’accouchement, au-delà de toute la valeur émotionnelle, est un moment important et déterminant pour la santé du nourrisson. Qu’on ait décidé d’allaiter ou non son enfant, ce qu’on appelle le colostrum, le lait sécrété par la mère durant les deux ou trois premiers jours après son accouchement. Cette substance particulièrement riche est une véritable merveille pour votre nourrisson. Qu’on ait décidé ou pas de l’allaiter durablement, le colostrum est le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un bébé au cours des premiers jours de sa vie. Il s’agit d’un véritable concentré nutritionnel dont l’intérêt pour le nouveau-né est incontestablement sans égal. Cette substance légèrement dorée est particulièrement riche en protéines. Le colostrum contient 42 grammes de protéines par litre. Il est également considérablement riche en anticorps. Par ailleurs, il contient aussi des sels minéraux, des vitamines, des enzymes. En bref, tout ce dont un nourrisson a besoin. Par rapport au lait maternel de l’après colostrum, ce dernier est 4 fois plus riche en protéine, contient trois fois moins de lipides. Il est, donc, moins gras.

Il comporte 1,5 fois plus de lactose, 4 à 5 fois plus d’anticorps, 2 à 4 fois plus d’enzymes et 1.5 fois plus de minéraux. En plus de sa fonction laxative qui permet au nouveau né l’évacuation des premières selles contenues dans ses intestins. Extrêmement riche en anticorps, le colostrum contribue d’une façon efficace à l’immunisation du nourrisson. La meilleure immunité observée chez les nourrissons nourris au sein plutôt qu’au biberon est ainsi attribuée au colostrum. La variété d’anticorps rencontrés dans le colostrum dépendent des agents infectieux auxquels la mère a été exposée durant son existence, soit naturellement, soit par vaccination. Ce sont ces anticorps qui devront aider le nouveau-né à lutter contre d’éventuelles infections. C’est ainsi qu’il se façonnera un solide système immunitaire. Si on insiste sur l’importance du colostrum et la tétée des trois premiers jours, c’est en raison de la perméabilité des cellules intestinales des premiers jours d’existence du bébé. Un avantage qui permet encore l’absorption de ces grandes molécules. Ce qui n’est pas le cas après. Plus tard, les anticorps seront détruits au cours du processus de digestion. Le colostrum constitue, ainsi que le préconise l’OMS, l’aliment parfait pour le nouveau-né qui doit commencer à s’alimenter dès la première heure qui suit la naissance. Après tant d’explications, on se demande comment les médecins permettent d’éloigner les enfants de leurs mamans, dès l’accouchement, quel que soit la raison. L’accouchement par césarienne nécessitant un traitement antibiotique post opératoire semble être le premier argument qui justifie ce genre de pratique. Certains spécialistes insistent sur l’allaitement maternel même en cas de prise d’antibiotiques. «J’ai accouché de mon fils dans une clinique à Alger. C’est mon gynécologue qui m’a opérée. A mon réveil, la première chose que l’infirmière a faite était de me mettre mon bébé dans les bras. J’étais étourdie et ne pouvais réellement apprécier ce moment. Le soir même j’ai demandé à avoir mon bébé dans ma chambre. Mon médecin était venu me voir. Je lui ai demandé si je pouvais allaiter mon fils malgré ma prise de médicaments. Elle m’a répondu qu’il n’y avait aucun inconvénient à cela. Depuis, mon bébé n’a plus connu que mon sein, alors qu’il avait commencé par faire connaissance avec le biberon durant les premières heures de sa vie. J’ai allaité mon fils jusqu’à l’âge de 26 mois.

Là je tente d’avoir un deuxième bébé. J’espère pouvoir accoucher par voie basse pour être plus en forme dès les premières secondes qui succèdent à l’accouchement. Je ne voudrai pas que mon bébé connaisse la couleur de la tétine ni son goût avant ses six mois. Pour le jus bien sûr ! Etant en congé illimité, Je ne sèvrerai le prochain qu’à sa demande même s’il faut l’allaiter jusqu’à cinq ans ! », nous raconte Thanina, 32 ans, commerciale. Cinq ans, c’est un peu trop pour Hayet mais elle espère continuer l’allaitement de son fils de 19 mois jusqu’à, au mois ses deux années. «Je suis un peu dégoutée ces derniers jours. J’ai momentanément suspendu l’allaitement de mon bout de chou depuis une semaine. Mon fils a choppé le muguet il y a quelques mois de la petite voisine. Dès l’apparition des premiers signes du muguet nous nous sommes empressés chez le pédiatre. Il a fallu tenter deux traitements pour parvenir à vaincre l’infection. Mes seins ont eu droit au même traitement que mon petit, par mesure de sécurité et pour éviter de le lui passer encore une fois. Mais au bout de quelques jours, j’ai senti une certaine sensibilité au niveau de mes bouts de seins. Des rougeurs ont commencé à apparaître et les douleurs n’ont pas tardé à survenir. Viennent compliquer les choses, de grosses crevasses très douloureuses. Les douleurs devenaient de plus en plus intenses mais rien ne pouvait me contraindre à arrêter l’allaitement de mon fils. Trois mois durant, j’ai eu de grosses douleurs durant l’allaitement qui devenait un véritable supplice. Il n’était toujours pas question d’arrêter l’allaitement. Je traitais évidemment toujours. J’ai alterné pommade sur crème, généralement prescrites par le pédiatre de mon fils qui n’osait même pas me demander d’arrêter l’allaitement, sachant ce que je pensais de cette solution. La douleur devenait tellement intense que je pleurais à chaque tétée de mon petit bonhomme. J’étais prête à le supporter. Le jour où j’ai découvert des compresses jaunâtres, alors que je devais nettoyer mes seins pour changer de pansement, je me suis empressée de consulter mon gynécologue. Lui a été plus ferme. Il a décelé une infection au niveau du sein gauche. Il m’a convaincu que je ne rendais service ni à mon bébé, ni à moi-même en m’entêtant d’allaiter quoi qu’il advienne. J’ai éclaté en sanglot dès qu’il a lâché le verdict. Je devais arrêter l’allaitement. Devant ma réaction, il a reformulé ses recommandations. Il fallait que je laisse reposer mes seins, que je traite l’infection et les lésions. Je ne devais reprendre l’allaitement qu’après cicatrisation complète de mes crevasses.

Ce que j’ai consenti à faire après moult négociations. Mes crevasses cicatrisées, j’ai aussitôt repris l’allaitement pour me rendre compte que je me suis empressée. Les plaies se sont fendues aussitôt l’allaitement repris. Résultat ? Moi je suis retournée à la case Zéro, mon fils qui commençait à se résigner à vivre sans son LOLO, a reprit à espérer reprendre sa seule source de lait, depuis sa naissance. Mon fils n’a jamais rien prit d’autre que mon sein. Ce sont des moments que l’on aime particulièrement et qu’on partage avec beaucoup de plaisir et d’émotions. Je ne pourrai jamais me mettre dans la tête que cela cessera aussitôt et aussi brusquement. Sur le conseil du pédiatre, je retente encore une fois le traitement mais sur une période plus longue, espérant reprendre l’allaitement très bientôt. Je suis très malheureuse à l’idée que je ne puisse plus donner le sein à mon fils ! Il en est malheureux aussi. Tout son comportement a changé. Il me fait de gros caprices. Il pique souvent des crises de larmes sans raisons apparentes. Si au moins j’ai eu le temps de le préparer !», nous raconte Hayet, 34 ans. Notre interlocutrice doit être fixée dans moins de cinq jours sur la possibilité d’allaiter encore son fils. Si Hayet et Thanina semblent comprendre l’importance de l’allaitement maternel et ses bienfaits pour la santé de leur enfant, elles sont bien nombreuses à ignorer ce point ou tout simplement à vouloir l’ignorer. «Si ma fille continue d’allaiter sa fille de 16 mois et compte le faire jusqu’à au moins deux années, ma nièce qui a accouché à trois semaines d’intervalle a arrêté l’allaitement de son garçon à 3 mois à peine. Et pourtant c’est la première qui travaille et qui a le plus de responsabilités que la deuxième qui ne travaille pas et qui vit seule avec son mari contrairement à l’ainée qui vit chez sa belle famille et qui cumule la corvée de ce fait. Ma cadette n’a qu’une idée en tête. La même depuis le début de sa grossesse même. Ne jamais grossir ni se déformer. Elle est amoureuse de son corps. Et elle ne veut pas que sa poitrine ne tombe. C’est aussi bête que ça. J’ai beau lui expliquer que l’allaitement l’aidera à maigrir malgré ce qu’elle pense et que si elle adoptait de bon sous-vêtements, elle ne risque pas de connaître de changements négatifs sur ses seins, que la peau reprend facilement sa place et sa texture surtout à son âge, elle est têtue. Nous avons tout fait sa sœur et moi pour lui expliquer tous les avantages de l’allaitement, notamment son impact sur la santé de son enfant, en vain. elle est têtue. Son mari était de la partie aussi. Il a eu beau insister, elle était ferme. Nous avons finit par respecter sa décision, même si nous la désapprouvions. Je suis déçue.

On ne peut pas être aussi égoïste avec son enfant. Elle est folle de son fils mais n’a pas fait l’effort de lui offrir ce qu’il y a de meilleur ! Si au moins elle travaillait. J’aurais compris son geste. Mais même sa sœur qui travaille et qui a mille responsabilités tient à continuer l’allaitement de sa fille. Elle tire son lait le matin très tôt et le donne à la nourrice pour les tétées de la journée. Elle est bien obligée d’adopter l’allaitement mixte. Mais sa fille ne prend de biberon que quand elle est chez sa nourrice», nous confie Ouiza déçue. Cette maman de cinq enfants dit fièrement avoir allaité tous ses enfants au moins une année. Si dans le temps on ignorait encore tous les bienfaits du lait maternel, on allaitait toutefois dans la plupart des cas.

Ce geste naturel n’était pas aussi contesté que maintenant alors que le niveau d’instruction des femmes n’était pas aussi élevé que de nos jours. Plus les femmes sont conscientes, plus elles font de mauvais choix semble-t-il. Si au sein même du corps médical, on n’accorde pas assez d’importance au conseil des femmes enceintes et des post accouchées, comment peut-on espérer faire prendre conscience les femmes, notamment les illettrées, sur l’importance de l’allaitement exclusivement maternel ?

Et pourtant, le soutien sans faille du secteur de la santé et d’autres secteurs en faveur de la poursuite de l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de deux ans et au-delà, figure parmi les objectifs essentiels de la Stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant de l’OMS et de l’UNICEF.

Si des puéricultrices et des infirmières font la sourde oreille et ignorent les interrogations d’une maman quant au traitement à adopter en cas de fièvre pour un bébé de trois mois qui venait de se faire vacciner par ces même personnes, comment espérer que des créatures pareilles puissent penser ne serait-ce qu’une minute au bien être d’un nouveau né ou le moindre de ses intérêts ? Encore faut-il qu’elles soient elles même conscientes du sujet !

Pour toutes celles qui sont mal informées ou pas du tout averties des bienfaits du lait maternel sur leurs progénitures, en voici l’essentiel, résumé d’une multitude d’ouvrages médicaux. Il est bien connu que les enfants nourris au sein sont plus résistants aux infections de tout genre. Comme nous l’avons dit plus haut, le lait maternel possède des anticorps qui les protègent contre ces infections.

Il contient aussi des anticorps contre tous les germes intestinaux responsables de diarrhées. Ils aident le système digestif du bébé à empêcher l’adhésion des bactéries sur les muqueuses intestinales. L’effet anti-infectieux du lait maternel tient à la présence de cellules qui préviennent la fixation sur la paroi intestinale des microbes et des virus, lesquels sont responsables de l’infection du nourrisson. Le lait maternel constitue également une protection efficace contre les allergies.

Une étude récente a démontré que les bébés nourris au sein durant au moins les 4 premiers mois de leur vie sont moins victimes de crise d’asthme que ceux nourris au biberon. Cette étude montre également que l’introduction de lait artificiel avant l’âge de 4 mois constitue un facteur de risque d’asthme et d’allergies diverses. Le lait maternel a, par ailleurs, un effet connu sur le transit intestinal. Il contribue largement à diminuer les diarrhées et les constipations chez le bébé grâce aux bifidus. Si certains pensent que le lait maternel, au-delà d’un certain âge de l’enfant, est en plus, c’est faux.

La composition du lait humain change pendant la période de lactation pour s’adapter aux différents besoins du nouveau-né.

C’est ainsi que le nouveau né a droit au colostrum du 1er au 6 eme jour d’allaitement, le lait de transition du 6 eme au 14 eme jour d’allaitement, puis le lait mature qui vient après le 14eme. L’adiponectine, une protéine présente dans le lait humain, a, d’après une étude récente, des effets préventifs contre l’obésité. Les enfants nourris au lait maternel sont moins exposés à l’obésité que les enfants nourris au biberon. Il a été prouvé que le lait maternisé contient de 50 à 70% de plus de protéines que les besoins réels de l’enfant. Les enfants nourris au biberon ont d’ailleurs plus tendance à la prise de poids rapide que les enfants nourris au sein qui seront protégés au-delà de la durée de l’allaitement, selon la même étude.

De nombreux autres bienfaits sont attribués au lait maternel sans pour autant être prouvés scientifiquement. Il s’agit de la protection contre le diabète, les caries ou la sclérose en plaques. Si avec tout ces atouts les mamans ne sont pas convaincues, ce qui va suivre finira certainement par leur faire changer d’avis quant au mode d’allaitement à adopter. Si le lait maternel est incontestablement bénéfique aux bébés, il l’est tout autant pour les mamans. Le fait d’allaiter pendant 12 mois, réparti sur plusieurs allaitements réduit de 30 % les risques de cancer du sein durant la pré-ménopause. Les risques de cancer des ovaires se voient aussi réduits de 25% si la maman a allaité pendant une durée de deux mois !

Une étude menée dans plusieurs pays a révélé que le risque d’être victime d’un cancer du sein décroît de 4,3 % pour chaque douze mois d’allaitement. L’allaitement a un effet brûle graisse très efficace sur les mamans qui l’on adopté. Les femmes qui allaitent ont, en effet, tendance à perdre leurs petits bourrelets, cumulés sur les neuf mois de grossesse, plus rapidement que les femmes qui allaitent leurs bébés au biberon. Pour finir, l’allaitement maternel est un don du ciel qu’il ne faut pas refuser. C’est le moyen idéal d’apporter aux nourrissons tous les nutriments dont ils ont besoin pour grandir et se développer en bonne santé, en plus de la possibilité d’établir un lien privilégié avec son enfant.

Samia A. B.

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