Abderaouf Zarabi, 12e recrue des Canaris

Partager

L’ex-défenseur international de 33 ans, Abderaouf Zarabi, qui avait tout conclu avec la direction de la JSK, était attendu, hier en début de soirée à Tizi-Ouzou, afin de signer son contrat avec le club Kabyle.

Selon un responsable de la direction kabyle, l’ex latéral gauche du FC Nîmes, actuellement sans club, devait rallier la ville des genêts, en provenance de l’ aéroport d’Alger où son vol devait atterrir aux environs de 16 heures. « Si tout se passe bien, Zarabi sera dans le bureau de la JSK aux environs de 18 heures. Mais, avec les encombrements que connaît la route entre Alger et Tizi, surtout en fin de semaine, il se pourrait que le joueur n’arrive pas à l’heure prévue », nous a confié un proche du président Hannachi, avant de préciser que « normalement, et comme cela a été convenu entre le joueur et le président Hannachi, la signature du contrat sera pour ce soir (hier, ndlr), sinon ce sera pour demain jeudi ». Une chose est sure, ajoute notre interlocuteur, « tout est ficelé entre Zarabi et le JSK, le joueur portera le maillot jaune et vert pour au moins une saison ». Pour rappel, la venue du défenseur Zarabi à la JSK, est rendue possible grâce à la dernière décision prise par la fédération algérienne de football, conformément aux directives de la FIFA qui consiste en une dérogation permettant aux joueurs internationaux au chômage de pouvoir signer dans un club, avant l’ouverture du mércato hivernal. Une aubaine pour l’ex international, Abderaouf Zarabi, de se retremper dans l’ambiance des terrains et, surtout, de relancer sa carrière, lui qui n’avait pas réussi à décrocher un contrat avec un club à l’étranger, après la fin de son bail avec son ex club de Ligue 2 française, le FC Nimes. Approché par la direction de la JSK, sur proposition de l’entraîneur Meziane Ighil, qui connaît bien le joueur pour l’avoir entraîné lorsqu’il évoluait au NAHD il y a une dizaine d’années, les négociations avec Zarabi ont buté au départ, sur un problème financier. Hannachi n’avait pas hésité à déclarer, en pleine conférence de presse, qu’il n’accepterait pas de faire signer un joueur au chômage pour un salaire élevé. Finalement, les deux parties ont réussi à trouver un terrain d’entente qui a permis de tout conclure en l’espace de quelques jours.

K. S.

Partager