Trois points et… c’est tout !

Partager

En effet, à voir la nonchalance dont on fait preuve les vingt-deux acteurs sur le terrain et la poignée d’occasions qui pouvaient se compter aisément sur les d’une seul main d’une seule main, on avait l’impression d’assister à un match de fin de saison. Le public peu nombreux, pour la plupart des fans de la JSK, n’avait de satisfaction que cette victoire qui permet à son équipe de consolider son fauteuil de dauphin loin derrière les Usmistes et les quatre belles actions collectives bien construites ayant amené les trois premières réalisations kabyles et celle des Sanafirs. Sinon, il n’y avait vraiment rien de plus à se mettre sous la dent si ce n’est s’ennuyer durant tout le reste de la partie, notamment en seconde période où une seule occasion, celle qui s’est soldée sur un fauchage de Zazou dans la surface adverse, sanctionnée à juste titre par M. Mansouri par un penalty. Mais dans ce match, contrairement au CSC qui n’était que l’ombre d’une équipe à l’agonie, la JSK, même si elle n’a pas fourni une grosse production, ce qui pourrait s’expliquer par la fatigue du voyage, les Canaris ont du moins eu le mérite de se mettre à l’abri dès la première mi-temps. En effet, après neuf minutes de jeu seulement, Berguiga qui hérite d’un retrait de Raho, ne s’est pas fait prier pour ouvrir la marque. Vingt minutes plus tard, Berguiga de nouveau servi magistralement par Mezouar, parvient à doubler la mise d’une superbe tête piquée. A la 36′, l’avant-centre kabyle s’est de nouveau distingué cette fois dans le rôle de passeur en servant judicieusement son coéquipier Endzanga qui corsera la note. A trois à zéro, croyait sûrement les choses scellées. Les protégés de Coste qui ont baissé de vigilance, ont permis aux Sanafirs de réduire la marque à trois minutes de la fin du premier half par l’intermédiaire de Guehche suite à une action collective bien orchestrée par Bettouaf. C’est d’ailleurs sur ce score de trois à un en faveur des locaux que les deux équipes ont été invitées par le directeur de jeu à la pause-citron.Au retour des vestiaires, alors que le public s’attendait à une meilleure prestation, mais rien n’y fut, puisque les deux équipes ont plongé durant presque les quarante-cinq minutes par leur jeu décousu et sans attrait, dans une monotonie à faire endormir le plus éveillé des supporters. L’unique action à laquelle on a eu droit dans cette seconde mi-temps, est celle qui a amené le penalty de la JSK, suite à un fauchage de Zazou dans la surface adverse, un penalty transformé par Berguiga qui enfonce ainsi le clou à la tête du classement des buteurs en portant désormais son capital à quinze réalisations loin devant son poursuivant immédiat, Daoud Sofiane du MCO, qui, lui, ne compte que dix à son actif.

S. K.

Partager