Accrochage entre Hannachi et Abdeslam

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Hannachi a cédé hier, face à la pression et à la revendication des anciens joueurs, athlètes et supporters de la JSK, en décidant de reporter l’assemblée générale qu’il avait prévue pour hier à 16h.

Comme promis, les supporters de la JSK ont observé hier, un sit-in devant le siège de la JSK pour empêcher la tenue de l’assemblée générale qu’ils ont qualifiée d’illégale. A 14 h, les contestataires, comme prévu, sont arrivés en grand nombre devant le stade, avant de prendre place devant l’entrée du siège du club. En plus du président et des membres de la commission de réflexion, plusieurs anciens joueurs et athlètes étaient présents au rassemblement, à l’image de Iboud, Kamel Abdeslam, Farid Ayache, Hocine Iratni, Abderazek Benidir, Saïd Lahcene, Idir Ali… Pendant ce temps, le président se trouvait au bureau et, devant la foule qui s’amassait de plus en plus nombreuse, une médiation a eu lieu entre les manifestants et le président. Ce dernier a annoncé la décision de reporter l’assemblée générale, mais il ne voulait recevoir que le président de la commission de réflexion, Mourad Yousfi, lequel a exigé la présence d’autres membres à ses cotés, à savoir un ancien joueur, un ancien athlètes, un représentant des supporters et un représentant des médias. Une demande que Hannachi a vivement refusée. Ce n’est que vers 16h que Hannachi a fini par accepter de recevoir cinq personnes. Outre Mourad Yousfi, il y avait Kamel Abdeslam, Farid Ayache, Saïd Lahcene et Rachid, un représentant des supporters. Une fois à l’intérieur, des échanges ont eu lieu entre les deux parties avant qu’une altercation verbale n’éclate entre Abdeslam et Hannachi.

Le président Hannachi n’a pas digéré les vérités que l’ancien milieu de terrain lui a asséné lui signifiant que cette assemblée générale était illégale et qu’il fallait revenir à la liste de 1992, avant de lui balancer carrément que « le temps est venu pour lui de dégager ». L’échange entre les deux hommes est vite monté d’un cran, notamment par Abdeslam qui n’a pas apprécié l’accueil qui a été réservé à la délégation. Un mépris, selon l’ancien milieu de terrain, qui dénote de « l’arrogance de Hannachi », dira-t-il. Au final, les manifestants, qui criaient, haut et fort, « Hannachi Bara ! », ont eu le dernier mot, puisque le président de la JSK a fini par céder devant la forte pression en annulant l’assemblée générale prévue à 16h.

S. K.

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